C’est à n’en plus douter. La décision de l’État d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara ouvre des perspectives prometteuses pour les investissements israéliens dans le Royaume.
La lettre reçue par le Souverain de la part du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, annonçant la décision de son pays de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara, aura sans doute un effet d’entraînement pour les investissements israélien dans les provinces du Sud, indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia, ce jeudi 27 juillet.
Dans sa lettre au Souverain, rappelle le quotidien, le Premier ministre israélien a affirmé qu’Israël examinait positivement l’ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla, et ce, dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’État.
Une initiative suffisante pour les investisseurs de franchir le pas. Et c’est le groupe touristique Selina qui ouvre la voie. Selina Hospitality, vient en effet d’annoncer, dans un communiqué, l’ouverture dans cette région de son deuxième hôtel au Maroc.
L’annonce de cette nouvelle infrastructure hôtelière, implantée à Dakhla, survient quelques jours après la reconnaissance israélienne de la marocanité du Sahara.
Le groupe touristique, poursuit le quotidien, se dit ravi d’ouvrir ses portes à Dakhla.
Avec sa beauté naturelle et sa culture dynamique, la ville est la destination idéale pour un hôtel Selina, annonce les promoteurs du projet qui se disent, d’ailleurs, impatients d’accueillir des invités du monde entier et de leur offrir une expérience inoubliable.
D’autres investisseurs israéliens ont également pris l’initiative de s’implanter dans les environs de Dakhla. Ils sont actifs dans les domaines de la pêche et de l’aquaculture ainsi que dans le secteur agricole.
Pour le quotidien, il est clair que la décision israélienne et la prochaine ouverture d’un Consulat israélien à Dakhla favoriseront incontestablement les investissements, les échanges commerciaux et le tourisme dans cette région stratégique.
Et ce, d’autant que le Royaume est devenu au fil de ces dernières années une destination très attractive pour les investissements étrangers.
En effet, citant la presse économique spécialisée israélienne, le quotidien souligne que le tissu industriel national s’est largement développé au fil de ces dernières années.
Le Royaume, constate la presse spécialisée israélienne, est devenue une plateforme très développée de l’industrie et de l’export de voitures, particulièrement vers le marché européen.
Tout récemment, notent les médias hébreux, cités par Al Ahdath Al Maghribia, le Maroc a attiré davantage d’investissements, du reste très importants, dans le domaine de l’industrie des véhicules électriques, et plus précisément dans celui de la fabrication des batteries électriques.
Cette nouvelle donne a poussé l’État d’Israël à envisager sérieusement la négociation d’un accord de libre-échange avec le Maroc. Il est particulièrement intéressé par les voitures électriques, et surtout les batteries qui, importées sans frais de douane, offrent un avantage également pour l’industrie verte israélienne.
Les droits de douanes qui frappent les exportations de voitures et de batteries électriques en Israël sont actuellement de l’ordre de 7%, précise le quotidien.
Dans le même ordre d’idées, et citant le journal israélien Globes, spécialisé dans les affaires économique, Al Ahdath Al Maghribia évoque une récente rencontre entre le patron du groupe israélien Carso Motors et des responsables de la Chambre de commerce israélienne avec le ministre de l’Industrie Ryad Mezzour.
Lors de cette rencontre, il a été notamment question d’accroître les exportations de voitures électriques fabriquées au Maroc vers Israël.