Les frontières maritimes et les consulats au Sahara effrayent l’Algérie et le Polisario

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Revue de presseKiosque360. L’Algérie et le Polisario ne savent plus à quel saint se vouer depuis l’ouverture des consulats au Sahara marocain et l’adoption des lois sur le domaine maritime du royaume. En plein délire, les parrains du séparatisme ont beau crier au scandale, personne ne leur prête main forte.

Le 24/01/2020 à 21h31

La succession d’ouverture de consulats africains à Laâyoune et à Dakhla a complètement terrassé le Polisario et encore plus l’Algérie qui a multiplié des communiqués confondants. Mais à peine remis de leur turpitude, le parrain et la marionnette du séparatisme ont été assommés par l’adoption par le parlement des lois sur la délimitation des frontières maritimes du royaume. Il n’en fallait pas plus pour que leurs deux agences de presse crachent leur venin sur l’Espagne et la France. Le président algérien a lui-même déclaré que l’ouverture des consulats constitue un coup de couteau dans le dos. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du samedi 25 janvier, que le ministre des Affaires étrangères, Nacer Bourita, interprète ces ouvertures comme un soutien continu de la marocanité du Sahara en Afrique.

Et le ministre d’indiquer que ces démarches renforcent la dynamique positive qui accompagne l’affaire de l’intégrité territoriale du royaume. Le Polisario, qui n’a cessé de cumuler les échecs diplomatiques depuis un certain temps, a succombé au délire après l’établissement par le Maroc de sa compétence juridique sur son domaine maritime. Les séparatistes s’en sont pris vivement à l’Espagne qu’ils accusent d’avoir «manqué à sa responsabilité juridique et historique envers le Sahara». Son dirigeant Ahmed Haddad a affirmé que le Polisario allait étudier les mesures à adopter parmi les procédures judiciaires présentées devant le tribunal de l’UE. Très dépité, le séparatiste a ajouté que le Polisario allait suivre avec intérêt les mesures prises par l’Espagne sur ce sujet.

Le quotidien Assabah, qui traite le même sujet dans son édition du samedi 25 janvier, souligne que Bourita s’est concentré sur les réactions intempestives de l’Algérie face aux succès diplomatiques du royaume. Le journal indique que le ministre a mis à nu les véritables visées de l’Algérie après la publication de plusieurs communiqués accusant le Maroc d’avoir violé le droit international suite à l’ouverture des consulats au Sahara marocain. Autant dire, poursuit le ministre, que le voisin de l’Est qui prétend être neutre dans le dossier du Sahara ne cesse de confirmer qu’il est partie prenante dans ce conflit. En fin diplomate, Bourita a refusé de répondre aux attaques du président algérien, précisant que les principes de la diplomatie marocaine l’obligent à ne pas réagir aux propos des chefs d’Etat car il tient à respecter leur statut et leur responsabilité.

Ceci étant, souligne Bourtia, l’Algérie s’est empêtrée dans son propre piège en étant le seul pays parmi les 193 représentés à l’ONU à critiquer l’ouverture des consulats au Sahara marocain. Une position qui démontre au conseil de sécurité et à la communauté internationale que l’Algérie demeure le véritable antagoniste impliqué dans le conflit du Sahara. Autant dire que les responsables algériens devront exprimer leurs positions autour de la table des négociations, à partir du moment où ils viennent de désigner leur pays comme partie directe dans ce conflit, conclut le ministre Bourita.

Par Hassan Benadad
Le 24/01/2020 à 21h31