Gouvernement Akhannouch II: une guerre des prérogatives en vue

Une photo de famille de la nouvelle équipe Akhannouch avec le Roi Mohammed VI.

Une photo de famille de la nouvelle équipe Akhannouch avec le Roi Mohammed VI.

Revue de presseLe gouvernement Akhnnouch dans sa nouvelle mouture pourrait buter sur une guerre des prérogatives entre des ministres de plein exercice et des secrétaires d’Etat nommés auprès d’eux, rapporte le quotidien Assabah, dont est tirée cette revue de presse.

Le 25/10/2024 à 19h19

Une fois le projet de loi de finances au titre de l’exercice 2025 approuvé, les projecteurs se braqueront sur les pouvoirs des secrétaires d’Etat nouvellement désignés.

À ce propos, «la crainte de désaccords, voire de guerre des prérogatives, plane sur l’appareil gouvernemental, même si tous les secrétaires d’Etat fraîchement nommés sont issus des partis politiques composant la majorité gouvernementale», estime le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 26 et 27 octobre.

Dans ce sillage, indique le quotidien, «des sources au Parti authenticité et modernité écartent l’éventualité de la délégation du secteur de l’emploi par par Younes Sekkouri, ministre tutelle, à Hicham Sabiry».

Même scénario pour le secteur de l’Habitat que la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri, ne déléguera pas entièrement à Adib Benbrahim. Elle ne lui confiera sans doute pas non plus la gestion du Fonds de solidarité habitat et intégration urbaine, font remarquer les mêmes sources.

Au parti de l’Istiqlal, poursuit Assabah, les mêmes interrogations sont soulevées autour des prérogatives qui seront accordées par la ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, Naima Ben Yahia, au secrétaire d’Etat, Abdeljebbar Rachidi, chargé de l’Insertion sociale.

Cette compétition rappelle les guerres des prérogatives qui avaient éclaté dans le gouvernement Youssoufi entre les secrétaires d’Etat Hammou Oualli et Mohamed Said Saâdi, nommés auprès de Khalid Alioua et surtout le bras de fer entre Charafat Afilal et Abdelkader Amara au sein du gouvernement El Othmani.

Par Mohamed Younsi
Le 25/10/2024 à 19h19

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Déjà que les nouveaux arrivants n’inspirent pas confiance, voilà que maintenant on va directement sur les mésententes entre membres du gouvernement. Cela promet de l’évolution pour notre pays. Finalement, cette coalition est une vraie catastrophe pour notre Pays.

Il ne fallait pas nommer de secrétaires d'état, à part jeter de l'argent par les fenêtres, je ne vois pas à quoi ça sert honnêtement, surtout qu'on voit que les chefs de la majorité gouvernementale ont nommé leurs proches, en France on appelle ça la République des copains et des coquins ! Surtout qu'ils auront droit à une retraite dorée à vie aux frais du contribuables même s'ils restent que 2 ans en poste ( d'ici les législatives de 2026 ). Eh oui elle est pas belle la vie ?

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