L'Alliance internationale pour la défense des Droits et des Libertés (AIDL) est une ONG française ayant des bureaux à Paris, Genève, Bruxelles, Barcelone et New York. Dans un communiqué diffusé ce lundi 4 janvier, elle a réitéré «sa condamnation totale pour le recrutement et l'exploitation des enfants en les plongeant dans des zones de conflit et de guerre, car il s'agit d'un crime international qui nécessite des poursuites et un suivi internationaux pour toutes les personnes impliquées».
La réaction de l’AIDL est motivée par la diffusion d’une vidéo montrant «un certain nombre d'enfants portant des armes» et ces enfants sont issus de la région de Tindouf. «Ces enfants, affirme l’ONG, s’entraînent aux tirs avec des armes et ils sont endoctrinés et encouragés à participer au conflit en cours avec le Maroc».
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Et l’ONG de rappeler que «tout recrutement d'enfants, leur exploitation et leur implication dans des conflits et des guerres est complètement interdit et criminalisé en droit international. Aussi il place tous les responsables de cette pratique sous la responsabilité et les poursuites judiciaires internationales». L’AIDL, se basant sur les éléments en sa possession, a appelé les dirigeants du Polisario «à plus de clarté sur ce sujet».
Par ailleurs, l’AIDL dit réaffirmer «sa position constante et ferme selon laquelle toutes les parties (Polisario et Maroc) devraient revenir au dialogue et aux moyens pacifiques pour résoudre le conflit existant et reprendre la voie des négociations parrainées par les Nations-unies».
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Cependant, cet appel trouverait-il une oreille à Rabouni? Peu sûr de la part d’une direction séparatiste à des années-lumière du respect des droits de l’Homme et qui se plaît à faire défiler des enfants armés dans sa propagande anti-marocaine et avec son principal soutien, l’Algérie, qui ferme les yeux sur toutes les formes de violation des Sahraouis. Quand elle ne les encourage pas, ou y participe carrément.