C’est la panique au sein des renseignements militaires algériens. L’armée algérienne ainsi que les milices séparatistes du Polisario sont en état d’alerte maximale dans les environs des camps de Tindouf.. Leur encerclement a été renforcé ces derniers jours à travers le creusement de tranchées autour de chaque camp. Cet affolement intervient suite à la fuite d’informations contenues dans un document confidentiel que les renseignements espagnols ont élaboré sur la situation dans les camps sahraouis de Lahmada, dans le sud-ouest algérien.
Dans son édition du jeudi 15 septembre, le quotidien arabophone Assabah explique que la panique du régime algérien est due non seulement à la divulgation du nombre sans précédent de faux Sahraouis dans les camps de Tindouf, mais du fait que les Sahraouis originaires du Sahara marocain ne représentent que 2% des habitants des camps, soit moins de 2000 personnes, et ne pensent qu’à fuir vers le Maroc dès la première occasion après un demi-siècle de calvaire.
Toujours d’après le document espagnol, 28.000 Maliens, 19.000 Algériens, 12.9000 ressortissants du nord tchadien et du Soudan et 9.000 Cubains vivent régulièrement dans les camps de Tindouf où ils sont présentés par la propagande algérienne comme de prétendus réfugiés sahraouis.
En plus de cette soixantaine de milliers de faux Sahraouis, 20.000 autres subsahariens, dont l’origine est indéterminée, ont été incorporés comme mercenaires dans les rangs des milices du Polisario. D’ailleurs, le document espagnol met en garde contre un très probable échange régulier de combattants entre le Polisario et les nébuleuses terroristes du Sahel, dont les éléments sont souvent entraînés et armés par le Polisario. Ce dernier, et face aux coups douloureux assénés régulièrement par les drones des forces armées royales, incite de plus en plus ses éléments à s’entraîner aux opérations terroristes en vue de mener des attentats dans les villes marocaines du Sahara.
Assabah ajoute, d’autre part, que le Polisario a tenté de mettre à profit le séisme du Haouz et la mobilisation des FAR, en première ligne dans les opérations de sauvetage. Les milices séparatistes ont ainsi multiplié les tentatives d’approche du mur marocain de défense, mais à chaque fois la riposte marocaine a été immédiate.