La 14e édition de cet exercice militaire, «Chergui», réunissant les armées marocaine et française durant plus de trois semaines dans la région d’Errachidia, a pris fin le 25 mars dernier.
Cet exercice interalliés, qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat franco-marocain entre les Force armées royales (FAR) et la 4e brigade d’aérocombat de l’armée française (4e BAC), «vise une préparation opérationnelle durcie sur un plateau à plus de 1.000 mètres d’altitude, en zone désertique, dans un contexte de haute intensité et d’inconfort tactique», explique le forum Far-Maroc sur sa page Facebook.
La même source indique que cet exercice militaire s’est donné pour objectif de développer l'interopérabilité technique et opérationnelle franco-marocaine, et à planifier et conduire des tirs réels dans un cadre tactique interalliés.
Il s’agit également de concevoir et conduire une manœuvre logistique dans un cadre tactique, mener des actions dans la profondeur, et mener des opérations héliportées.
Lire aussi : Baptisé «Chergui 2022», un exercice interarmées maroco-français se tient à Errachidia
Dans une vidéo postée par l’armée de terre française, il est expliqué que ces manœuvres ont consisté, par exemple, «à effectuer des posées et des débarquements en condition en poussières, ou par nuit noire, c’est-à-dire en visibilité quasi-nulle».
Le forum Far-Maroc indique par ailleurs que l’exercice militaire Chergui 2022 a réuni 2.500 militaires, dont près de 200 soldats français. En tout, 12 hélicoptères de combat ont été mobilisés (6 français et 6 marocains).
Les manœuvres ont également mobilisé un état-major tactique franco-marocain, un groupement tactique interarmes (GTIA) à dominante blindés marocains, et un GTIA aérocombat mixte. En outre, «le partenariat a été étendu cette année au Commandement des Forces Terrestres (CFT)», conclut Far-Maroc.