Arfoud: Menaces de mort contre un député du PJD

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Revue de presseKiosque360.La première journée de campagne électorale dans la circonscription d’Arfoud a été marquée par «des menaces de mort» contre Abdellah Saghiri, président sortant de la commune d’Arfoud et député du PJD. La police judiciaire a ouvert une enquête.

Le 23/08/2015 à 22h33

Le quotidien arabophone Assabah en fait la Une de son édition de ce lundi 24 août. Un individu en état d’ivresse et armé d’un sabre s’en est pris violemment au cortège électoral du candidat PJD de la neuvième circonscription d’Arfoud. Et cela n’a bien entendu pas été sans conséquences. L’homme a, en effet, proféré force insultes et menaces, selon les dires du candidat de la Lampe, Abdellah Saghiri, qui déclare que l’agresseur roulait pour le compte d’un adversaire politique.

Toujours est-il que ces frasques ont contraint les responsables de la campagne de la Lampe à saisir les autorités compétentes qui ont ouvert une enquête sous la supervision du parquet contre cet ennemi anonyme. Aussi, et vu les circonstances, un procès-verbal a été dressé et permis l’audition du candidat du PJD victime de ces menaces de mort, ajoute Assabah.

Abdelilah Benkirane, poursuit le journal, a demandé à ses militants dans la région de faire preuve de retenue et ne plus céder aux provocations orchestrées par des adversaires politiques.

Avant cet incident qui a perturbé les militants du PJD à Arfoud, une autre enquête avait été ouverte par le parquet général de la ville suite à une plainte déposée par Said Chaâtou, ancien membre du bureau politique de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et actuel coordonnateur régional du Rassemblement national des indépendants (RNI) contre Mohamed Belhassane , président sortant du conseil provincial d’Arfoud et conseiller du parti de l’Istiqlal (PI) à la deuxième chambre. Ce dernier est accusé d’avoir pris en otage des élus de la chambre d’Agriculture pour voter en sa faveur lors de l’élection de la présidence de ladite chambre.

Outre cette «prise d’otage et de chantage», Chaâtou accuse également Belhassane de recourir à des moyens illégaux et, notamment, à l’achat des consciences. Chose que ce dernier nie en bloc, faisant savoir qu’il a eu le feu vert de son parti pour traduire en justice l’ancien ministre des eaux et des forêts quand il était sous les couleurs du mouvement national populaire dissout par la justice.

Par Khalid Mesfioui
Le 23/08/2015 à 22h33