Khouloud Mokhtari, épouse du journaliste accusé de viol et d'«attentat à la pudeur avec violence et séquestration» envers un jeune homme, affirme aussi que les autorités ont interdit tout contact entre Soulaimane Raissouni et sa famille.
Dans un communiqué rendu public ce samedi 9 avril, la délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion précise que dans l’un comme l’autre cas, il n’en est rien. S’agissant de la fouille, elle spécifie qu’il n’a jamais été question d’humiliation, mais d’une procédure ordinaire appliquée dès qu’un détenu se dit en grève de la faim, ce qui est le cas de Soulaimane Raissouni, et ce, sans exception.
«Ceci, dans le respect total de la loi et en présence du détenu qui n’a subi aucun mauvais traitement ou comportement portant atteinte à sa dignité. De même, ses affaires n’ont subi aucun dommage contraitement aux allégations de son épouse», explique la DGAPR.
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L’accusation sur l’interdiction de contact avec entre Raissouni et sa famille, est, elle, est «dénuée de tout fondement», le concerné bénéficiant de la possibilité de joindre ses proches par téléphone fixe de son établissement pénitentiaire (Aïn Sebaa 1 à Casablanca) suivant un calendrier prédéfini. «C’est le détenu qui a refusé de bénéficier de ce droit», précise en outre la DGAPR.
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L’administration précitée rappelle que Raissouni bénéficie de tous les droits que lui accorde la loi et que l’avis de grève de la faim qu’il a lancé n’est en aucun cas lié à ses conditions de détention.
«La direction de l’établissement a tenté de le dissuader quant à cette grève au vu de ses répercussions sur son état de santé mais il s’y est opposé. Ce qui a nécessité sa mise sous surveillance médicale», affirme la DGAPR.
L’administration précise cependant que le détenu porte l’entière responsabilité de sa décision, au même titre que ses proches et les parties qui l’encouragent à persévérer dans sa grève, en vue de faire pression sur la justice.