"Les femmes peuvent maintenant lancer leurs propres entreprises et bénéficier des services en ligne (du gouvernement) sans avoir à prouver le consentement d'un tuteur", a déclaré le ministère du Commerce et de l'Investissement sur son site web.
Les Saoudiennes étaient jusqu'ici tenues de présenter une preuve de permission d'un tuteur masculin -habituellement l'époux, le père ou le frère- pour pouvoir engager des procédures administratives.
Mais, depuis l'année dernière, le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane, âgé de 32 ans, a lancé une série de réformes pour stimuler la participation des femmes à la vie publique.
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L'objectif est de faire passer la force de travail féminine de 22% à plus de 30% d'ici 2030.
Le 12 février, le Parquet à Riyad a annoncé son intention de recruter pour la première fois des femmes.
Le service saoudien des passeports a récemment déclaré avoir reçu 107.000 candidatures de femmes pour 140 postes vacants dans les aéroports et aux postes frontaliers.
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L'an dernier, le Royaume a annoncé que les femmes seront autorisées à conduire à compter de juin 2018. Et elles ont pu, pour la première fois, entrer dans des stades de football en janvier.
Mohammed ben Salmane a promis une Arabie saoudite "modérée et tolérante", en rupture avec le wahhabisme, cette vision rigoriste de l'islam qui a nui jusqu'ici à son image en Occident.
Mais les Saoudiennes sont encore confrontées à de nombreuses restrictions. En vertu du système de la tutelle masculine, elles doivent obtenir la permission d'un homme de leur famille pour leurs études, leurs voyages et d'autres activités.
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