Reprise des vols et ouverture des frontières: à quoi pensent la France, la Belgique et l’Espagne?

En France, Emmanuel Macron a abordé la question vendredi dernier au matin, lors d’une visio-conférence avec des partenaires sociaux, relayée par la chaîne BFM.

Le président de la République française aurait ainsi annoncé que les déplacements aux frontières de l’espace Schengen pourraient être limités jusqu’au mois de septembre. Une décision très envisageable, qui sera prise en fonction de l’évolution de la pandémie.

Emmanuel Macron aurait ainsi abordé le cas des personnes qui souhaitent partir à l’étranger dans les mois à venir, en prévenant qu’elles allaient se retrouver confrontées à des difficultés.

Les syndicats et les patrons de compagnies aériennes françaises réfléchissent quant à eux à la gestion de l’après-confinement.

"Nous allons transporter des passagers, comment va-t-on faire? Il faudra mettre des masques? Comment va-t-on accueillir les voyageurs dans les aéroports? Comment va-t-on les faire voyager? Il va aussi falloir avaler le manque à gagner. Tout va aussi dépendre des pays de destination. Dans beaucoup de pays les frontières sont fermées", s’interroge ainsi Jean-François Dominiak, le président du Scara, le Syndicat des Compagnies Aériennes Autonomes, sur France Bleu.

Du côté de la Belgique, certaines décisions ont déjà été prises, à l’instar de celle de la compagnie aérienne Brussels Airlines, affilié au groupe aéronautique allemand Lufthansa, qui a d’ores et déjà annoncé la suppression de huit destinations jusqu’au 31 mars 2021, parmi lesquelles Marrakech, mais aussi Séville, Valence, Bristol, Hanovre, Moscou, Billund et Santorin.

Enfin, en Espagne, bien que la situation s’améliore sensiblement de jour en jour, le gouvernement réfléchit à une sortie de crise qui impliquerait la fermeture des frontières au tourisme cet été.

Cette nouvelle a été annoncée par le quotidien madrilène ABC qui explique que l’objectif de cette fermeture et d’éviter une deuxième vague de contamination au Covid-19, et qu’une interdiction de sortie de territoire pourrait aussi être envisagée.

Un autre coup dur pour l’Espagne, pour laquelle le tourisme représente 12% du PIB.