«Les autorités algériennes doivent mettre un terme à leur tentative, sans relâche, de faire taire les manifestants pacifiques», met en garde Amnesty International (AI), dans un communiqué diffusé ce mercredi 18 mai.
«La répression est en hausse» en Algérie, notamment à travers «l’emprisonnement de manifestants pacifiques», s’inquiète l’organisation non-gouvernementale, basée à Londres.
La sortie d’AI intervient à la veille du procès de 4quatre manifestants arrêtés dernièrement à Ouargla et dont le «délit», paraît-il, a été de réclamer simplement un emploi. D’après Amnesty, les victimes encourraient jusqu’à 1 an de prison.
A cet effet, l’ONG de défense des droits de l’Homme dénonce un «arsenal juridique répressif» en Algérie, regrettant que les manifestations pacifiques soient «totalement interdites» à Alger.