Présenté dans le cadre du magazine «Faut pas rêver», le reportage de près de deux heures commence par des images de désert à perte de vue jusqu'à ce qu’une tâche verte apparaisse: l’oasis d’Aguinane, au cœur de l’Anti-Atlas.
Là, l’animatrice de l’émission Carolina De Salvo aura tout loisir pour découvrir la végétation luxuriante qui couvre les lieux et pour s’informer auprès des sages, notamment Ahmed, le «maître des eaux», des techniques ancestrales permettant une gestion rationnelle de cette ressource vitale, synonyme de continuité de la vie.
Elle y découvrira, entre autres, que les palmiers sont plantés de manière à prodiguer de l’ombre aux arbres fruitiers, plus petits, comme les figuiers et les abricotiers, qui feront de même pour les légumes plantés à leur pied.
De Salvo rencontre également une architecte prénommée Salima, une femme-courage qui, dans un environnement naturel austère et avec des matériaux locaux, n’a de cesse d’œuvrer pour la réhabilitation de «greniers» ayant subi l’usure du temps afin qu’ils puissent retrouver l’usage qui en était fait en tant que cache sécurisée pour les céréales ou autre.
Lors de son périple qui va la mener jusqu’à Marrakech, en passant notamment par Taroudant et M'hamid El Ghizlane, l’animatrice partage un bout de chemin avec un berger, Mohammed, s’informant sur sa vie de nomade dans le désert et sur son interaction avec l’environnement dans lequel il évolue. L'occasion de mesurer combien cet éleveur de brebis apprécie sa liberté même dans des conditions extrêmes.
A Taroudant, De Salvo croisera Ahmed, producteur de safran, qui l’emmènera dans les champs de plantation de la fleur de laquelle est tirée cette épice, la plus chère du monde, avant de l’initier au traitement qui en est fait jusqu’à son conditionnement ou son stockage pour usage domestique.
Après une virée par le souk aux épices, l’animatrice de l’émission découvre Salah, un passionné qui veille sur ses colombes et les prépare pour les concours organisés dans sa région.
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Puis, l'animatrice rencontre Hasna, la chercheuse de météorites, qu’elle accompagne dans sa quête de pièces tombées du ciel auprès de collecteurs ou dans d’immenses étendues où, avec certains accompagnateurs, elle scrute le sol à la recherche de la perle rare.
A M’hamid El Ghizlane, De Salvo assiste au Festival de la musique nomade où, pendant trois jours, des chanteurs, musiciens et performeurs célèbrent la tradition nomade et redonnent vie au désert.
L'occasion de mettre en lumière des artistes étrangers venant notamment des Etats-Unis, du Canada et de pays européens ainsi que la grande artiste Oum, une inconditionnelle de ce festival.
Carolina De Salvo va aussi à la rencontre de femmes tisseuses de tapis «boucherouet» faits à base de bouts de tissus récupérés. Cette halte lui permet de rendre hommage à l'ingéniosité des femmes de cette région qui recherchent leur autonomie et les moyens de subvenir à leurs besoins comme à ceux de leur famille.
Enfin, l’animatrice boucle son périple par une escale à Marrakech, la reine des oasis au Maroc, où, avec Abdelaziz, elle découvre la sacralité dont le palmier y est entouré et tous les soins dont cet arbre béni fait l’objet dans la cité ocre.