Affaire Brahim Ghali: la justice espagnole demande des comptes aux ministères de la Défense et des Affaires étrangères

Brahim Ghali, chef du Polisario, et Arancha Gonzalez Laya, ministre espagnole des Affaires étrangères.

Brahim Ghali, chef du Polisario, et Arancha Gonzalez Laya, ministre espagnole des Affaires étrangères. . DR

Le juge du tribunal d’instruction de Saragosse, qui poursuit l'enquête sur l'entrée du chef du Front Polisario, Brahim Ghali, en Espagne, réclame au chef de l'état-major général de l'armée de l'air, Javier Salto Martínez, les détails des communications avec le ministère des Affaires étrangères, rapporte, mercredi, le journal espagnol «El Mundo».

Le 07/07/2021 à 20h00

La justice exhorte également le ministère des Affaires étrangères à présenter, s’il existe, un dossier informatif sur l'arrivée de Brahim Ghali en Espagne et à identifier la personne qui a ordonné la non-vérification de ses documents de voyage, précise le quotidien El Mundo.

Le tribunal veut savoir si le ministère de la Défense a ouvert un registre "des instructions reçues du ministère des Affaires étrangères, en relation avec l'arrivée à la base aérienne de Saragosse du vol en provenance de la République algérienne démocratique et populaire, transportant un patient avec un passeport diplomatique algérien".

Dans le cas où ce registre n'existe pas, la justice demande si toutes les communications avec le ministère des Affaires étrangères "ont été faites par téléphone ou s'il existe des documents relatifs au même sujet, auquel cas, elle demande que tous les documents reçus de ce ministère soient adressés au tribunal".

Un rapport envoyé par le chef général de l'aéromobilité de la base militaire, le général José Luis Ortiz-Cañavate, au juge de Saragosse qui enquête sur l’entrée de Ghali en Espagne avec de faux documents, souligne que personne n'a contrôlé le passeport de ce dernier lorsqu'il est arrivé en Espagne le 18 avril 2021, infecté par le Covid-19.

Cette procédure habituelle a été écartée suite aux instructions émises par le département de la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, à l'état-major général de l'armée de l'air espagnole. Les instructions étaient claires: les membres de l'équipage de l'avion dans lequel voyageait Ghali ne devaient pas passer les contrôles habituels de passeport et de douane exigés de tous les passagers provenant de pays situés en dehors de l'espace Schengen.

Ces instructions, qui faisaient allusion à l’arrivée d’un "patient avec un passeport diplomatique algérien" accompagné d'une autre personne, ont été transmises par l'état-major général aux responsables de la base aérienne militaire de la capitale aragonaise.

Par Rahim Sefrioui
Le 07/07/2021 à 20h00

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Nous ne sommes entourés que par des voisins hypocrites. Que Nôtre DIEU préserve SM le roi MOHAMMED SIX. Et vive l'amitié entre le Royaume du Maroc et lesEtats_Unis d'Amérique et l'Etat d'Israël.

Ghali a pu entré en espagne avec sa carte d'identité espagnole - ce voyou a la nationalité espagnole !

Je trouve particuliérement choquant le signatures en cours d 'intellectuels marocain à une pétition espagnol. Il faut savoir que l' Espagne -colonise des terres marocaines en méditerranée - soutient et agit en renfort pour la partition de notre pays, au nord et aux provinces sahariennes. C ' est grave ce comportement

Tout a fait d'accord avec monsieur Ragi Hakim

C'est qu'ils n'ont rien d'intellectuel et encore moins de patriotique, alors ces marocains pétitionnaires ou signataires de cette réclamation ou requête.

Cut the crap and spare us the bullshit! Dans toute cette affaire, on a agit de la sorte avec l’unique idée de protéger une taupe de longue date, très sensible et de «haut nouveau». L’exécutif espagnol, en complicité avec les services de renseignements militaires de son pays, tenait à faire éviter à «Benbattouche» de comparaître devant la justice pour ne pas compromettre des secrets d’Etat. Autrement dit, après plusieurs décennies de bons et loyaux services, en tant qu’agent des espagnols, et des algériens aussi, Benbattouche était devenu tellement intouchable qu’il a fallu enfreindre les lois du pays et prendre le risque de nuire irréparablement à ses relations avec le Maroc. Donc, l’amnésie qui s’était emparée du système judiciaire espagnol prouvait l’importance du poisson Benbattouche!

Le peuple marocain il s'en fout de la justice de la démocratie de facade et de non droit d'espagne hypocrite et raciste mais le peuple demande que l'occupant espagnols de partir des villes et les îles marocaines occupées et surtout le plus rapidement possible puisque le monde d'aujourd'hui n'aime plus le colonialisme c'est un époque révolu

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