L’alignement de l’offre touristique nationale sur les standards internationaux est une obligation légale. Sauf que, constate L'Economiste dans son édition du jour, les décrets, de même que les arrêtés d’application, n’ont toujours pas été promulgués. Leur adoption devrait intervenir, selon le quotidien, vers fin 2017. A compter de la date de promulgation, les établissements disposeront de 2 ans pour se conformer au nouveau système de classement. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de préparer les professionnels à l’application de la loi. Des campagnes de sensibilisation et d’assistance sont ainsi menées pour mieux les inciter à répondre aux normes de qualité nécessaires. Il faut dire que, comme le rappelle le journal, certaines unités hôtelières, principalement «celles qui n’enregistrent pas de taux d’occupation important durant le reste des mois de l’année, ne sont pas suffisamment préparées pour accompagner les arrivées de clientèle nationale et étrangère». Il est donc primordial pour certains hôtels, d’Agadir en particulier, de redoubler d’efforts pour se conformer aux nouvelles dispositions. Bon nombre d’entre eux ont d'ailleurs reçu des avertissements pour ne pas s’être mis à niveau.
Contrairement à l’actuel système, le nouveau système de classement appliquera le régime étoile à tous les établissements d’hébergement et supprimera la classification par catégories. «Cette classification innovante éclipsera toute tentative des T.O ou autres sites de réservation comme Trip Advisor, qui mènent des classifications parallèles diffusées sur le net», souligne L’Economiste.
Le projet de décret qui réglemente le processus de classement est réparti en deux phases, structurelle et qualitative, à travers le client mystère pour le compte du Ministère de tourisme.Il faut cependant savoir que la phase de classement ne sera abordée qu’après le respect de pré-requis en matière de normes de sécurité, d’hygiène et incendie des établissements audités.
Ceci dit, si elle impose des obligations aux hôteliers, la loi régissant le secteur leur ouvrira par ailleurs la voie à la multiplication des formes d’hébergements (riads, kasbahs, bivouacs, logements alternatifs et hébergement chez l’habitant).