Un chiffre d’affaires de 3,2 milliards de dirhams pour la pêche maritime et l’aquaculture d’Agadir

DR

Revue de presseKiosque360. A Agadir, la pêche maritime et l’aquaculture enregistrent une production de 77.751 tonnes, engendrant un chiffre d’affaires de près de 3,2 milliards de dirhams. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 30/01/2022 à 19h09

Lors d’une visite de terrain à Agadir de Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, un point a été réalisé sur l’état de la pêche maritime et de l’aquaculture dans cette zone s’étendant sur 116 km, d’Imessouane au Nord à Sidi R’bat au Sud. Ainsi, la production s’élève à 77.751 tonnes pour un chiffre d’affaires de près de 3,2 milliards de dirhams, rapporte Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 31 janvier.

Le secteur de la pêche et de l’aquaculture, au niveau de la région d’Agadir, est constitué d’une flotte de pêche active de 2.150 unités (pêche hauturière, pêche côtière, pêche artisanale), de 20.000 marins actifs ainsi que de 518 mareyeurs actifs. L’industrie de la pêche est, pour sa part, composée de 95 unités traitant et valarisant environ 124.000 tonnes par an de produits de la mer. 

S’agissant du secteur de l’aquaculture, son plan d’aménagement aquacole comprend un potentiel de plus de 4.000 ha pour une production cible de 80.000 tonnes et la création de 3.000 emplois, comme le met en avant le journal. Dans le cadre des appels à manifestation d’intérêt, la mise en œuvre du plan aquacole prévoit 23 fermes aquacoles dont 11 sont déjà installées, ainsi que 22 nouveaux projets en cours d’autorisation, ce qui fera de la région de Souss-Massa un véritable pôle aquacole spécialisé, notamment, dans la culture des moules et des algues marines.

A l’occasion de son déplacement, le ministre a réalisé une visite au point de débarquement aménagé d’Imourane, projet inauguré par SM le Roi le 7 février 2020. D’un coût de 24,6 millions de dirhams, ce projet profite à 180 marins et compte une zone d’activité, une zone d’exploitation commerciale et une zone administrative et socio-collective, l’objectif étant de créer des micro-pôles de développement pour lutter contre la pauvreté et la précarité. 

Par Fayçal Ismaili
Le 30/01/2022 à 19h09