Tourisme: des mesures contre l'hébergement informel

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Revue de presseKiosque360. Plus qu’un mois avant l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions de lutte contre les hébergements touristiques informels. Même si, pour l’heure, on ne sent pas encore de différence, les choses devraient rapidement changer à l’approche de l’échéance.

Le 18/08/2016 à 00h39

Alors qu’il ne reste plus qu’un mois avant l’expiration du délai accordé par le gouvernement aux propriétaires louant leurs logements aux touristes pour se conformer à la loi sur les établissements touristiques, force est de constater que rien n'a vraiment changé sur les plateformes de location en ligne.

Dans son édition du 18 août, Aujourd’hui le Maroc explique que ces dernières continuent de proposer normalement leurs services. C’est le cas par exemple d'Airbnb, pour qui le Maroc est la deuxième destination dans le continent. Pourtant, cette plateformes est aujourd’hui, et plus que jamais, considérée par les professionnels du tourisme comme encourageant l’informel.

Les dispositions de la loi entrant en vigueur en septembre prochain vont-elles y changer quelque chose? La question reste posée. En effet, dans son article 30, ce texte impose à tout propriétaire disposant d’un logement du type de ceux proposés sur Airbnb ou d'autres plateformes du genre à disposer d’une autorisation spéciale qui n’est octroyée qu’après s’être conformé à un cahier des charges spécifiques.

Normes d’hygiène, sécurité, respect de l’environnement… Le nombre de critères auxquels il faut répondre est consistant, ce qui pourrait pousser nombre de propriétaires à abandonner les plateformes «visibles» pour s’orienter davantage vers les modes traditionnels de commercialisation. Et pour cela, il existe une sanction prévue dans le texte et qui devrait pousser les propriétaires à plus de discrétion: une amende pouvant aller jusqu’à 500.000 DH.

Par Fayza Senhaji
Le 18/08/2016 à 00h39