Titrisation de créances: un bilan mitigé

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Revue de presseKiosque360. Présentée il y a encore peu comme une voie prometteuse pour le financement des entreprises, la titrisation de créances est loin d’avoir tenu ses promesses au Maroc. Les détails.

Le 03/01/2017 à 01h32

La titrisation de créances ne semble pas faire beaucoup d'émules. Cette technique qui permet aux organismes publics ou privés de céder des créances ou des actifs tangibles pour gagner en liquidités a certes drainé des capitaux non négligeables depuis qu’elle a été mise en place. Créée il y a un peu moins de 15 ans, Maghreb Titrisation a ainsi lancé et géré 17 opérations pour un volume d’environ 15 milliards de DH.

Ce chiffre a été réalisé essentiellement avec des banques ayant cédé des prêts hypothécaires, notamment CIH Bank qui a été pionnière sur cette technique au Maroc avec un montage réalisé dès 2002 et trois opérations accomplies depuis pour un total de plus de 4,2 milliards de DH.

Banque Populaire lui a emboité le pas en 2012 avec la cession d’un milliard de DH de prêts. Crédit Agricole a pour sa part titrisé pour près d’un milliard d’actifs immobiliers avec deux opérations réalisées fin 2013 et à la mi 2015.

Les entreprises privées ne sont représentées que par le spécialiste de la grande distribution Label’Vie, qui a titrisé pour 456 MDH de DH d’actifs immobiliers fin 2014. S’ajoute à cela l’ONEE, seul organisme public à s’être essayé à la titrisation à ce jour, qui a cédé des finances commerciales à travers quatre opérations totalisant 5,3 milliards de DH depuis juin 2013.

Par Sanae El Asrawi
Le 03/01/2017 à 01h32