Lors d’une réunion de la Commission des Finances et du développement économique à la Chambre des représentants, consacrée aux mesures gouvernementales destinées à faire face à la hausse des prix, parlementaires de l’opposition comme de la majorité ont souligné la nécessité pour le gouvernement de revoir le dispositif de contrôle des marchés, à travers l’organisation de «patrouilles permanentes et continues» pour le contrôle des prix, au lieu des campagnes saisonnières actuellement en vigueur, lit-on dans le quotidien Aujourd’hui le Maroc du 23 mars. Ils ont, en outre, appelé à accélérer la mise en place de l’appui direct aux ménages et aux catégories vulnérables, à travers l’activation du registre social unifié, relevant que cette mesure permettra d’alléger considérablement le fardeau des dépenses qui pèse sur ces familles et de réduire les charges de la Caisse de compensation.
Pour sa part, la ministre de l’Economie et des finances, Nadia Fettah Alaoui a assuré que les marchés nationaux sont approvisionnés en quantités suffisantes en produits alimentaires de forte consommation durant le mois sacré du ramadan, notant que l’offre des produits agricoles est suffisante et répond aux besoins nationaux. Elle a souligné que les Commissions mixtes de contrôle des marchés ont intensifié leurs activités durant l’année écoulée et les premières semaines de 2023, faisant savoir que le nombre des opérations de contrôle a connu une hausse de plus de 55% en 2022 et de plus de 76% au début de cette année, comparativement aux années précédentes.
Notons par ailleurs que la ministre a promis que les prix des produits d’alimentation de base devraient se stabiliser ou baisser pour être à la portée de tous les citoyens à la faveur de l’augmentation attendue du rythme de la production au cours des prochains jours. Mieux, d’après elle, certains produits connaissent une baisse par rapport à l’année dernière. Elle en veut pour preuve la tomate qui, après avoir atteint des sommets, est revenue à des niveaux de prix bien plus abordables. Ceci, alors que les prix des produits subventionnés restent stables.