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La majorité et l’opposition parlementaires continuent de se quereller sur la nature et la mission de la commission parlementaire qui pourrait avoir la charge «de définir les responsabilités et d’établir la vérité" concernant l’affaire des subventions à l’importation des viandes rouges. Une polémique qui ne faiblit pas. Les détails.

Depuis les dernières législatives et la victoire des trois partis qui constituent aujourd’hui la majorité, l’encéphalogramme de notre champ politique semble totalement plat. Surtout celui de l’opposition ou de ce qui est appelé comme tel. Car à part pousser des cris d’orfraie ou jouer aux inspecteurs des travaux finis, celle-ci doit avant tout s’opposer, comme son nom l’indique.

Pour faire la lumière sur la polémique entourant les subventions accordées à l’importation de viandes rouges et de bétail, le Parti du progrès et du socialisme (PPS, opposition) réitère son appui à la création d’une commission d’enquête parlementaire.

Le dialogue national promis par le président Ghazouani se heurte aux exigences d’une opposition méfiante qui pose certains préalables qu’elle juge indispensables à la réussite d’une telle concertation. Les conclusions d’un dialogue précédent sont restée lettre morte

Le Mouvement populaire (MP, opposition) a réclamé, à l’occasion de la reprise de la session parlementaire d’avril, la présence du chef du gouvernement Aziz Akhannouch devant les élus de la Nation afin «de rendre des comptes sur tous les fonds d’aide liés à plusieurs secteurs».

Dans une tribune virulente, Nabil Benabdellah, secrétaire général du PPS, critique le gaspillage de milliards de dirhams à travers des subventions controversées. Il estime que le gouvernement marocain est confronté à un dilemme face à une opinion publique de plus en plus vigilante. Cet article est une revue de presse tirée de Bayane Al Youm.

La session parlementaire d’avril 2025 a été ouverte ce vendredi sur fond de scandale de l’importation des viandes rouges qui aurait fait perdre à l’État, par la faute du gouvernement, des sommes colossales.

Suite au tollé général provoqué par «le scandale de l’importation des viandes rouges», l’opposition a lancé deux initiatives parlementaires à l’encontre du gouvernement d’Aziz Akhannouch: la création d’une commission d’enquête et une motion de censure.

Face au scandale de l’importation des viandes rouges, l’Union socialiste des forces populaires (USFP) sort de son silence. Son premier secrétaire, Driss Lachgar, a proposé aux autres partis d’opposition de déposer une motion de censure au Parlement, non pas pour renverser le gouvernement, mais pour l’obliger à s’expliquer sur cette affaire délicate.