Recettes fiscales: l'Etat se frotte les mains

Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des finances.

Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des finances. . DR

Grâce à une nette augmentation des recettes de l'impôt sur les sociétés et de l'impôt sur les revenus, l’Etat parvient à réduire le déficit budgétaire durant les cinq premiers mois de l'année 2016. A la fin mai, ce déficit s'établit à 25,6 milliards de dirhams.

Le 21/06/2016 à 11h05

Forte hausse des recettes fiscales durant les cinq premiers mois de 2016. Selon les toutes dernières données disponibles auprès de la Trésorerie générale du royaume, les caisses de l’Etat se sont enrichies de 78,35 milliards de dirhams en recettes fiscales, soit 8,8% de plus qu’à la même période en 2015.

Selon les explications de la TGR, cette première partie de l’année a été marquée par une augmentation de 14% des recettes d’IS (impôt sur les sociétés) qui s’explique en grande partie par le bon comportement, durant l’année 2015, des résultats de certaines grandes entreprises (OCP, ANRT, BCP, CIH, SODEP, cimenteries...).

Dans le même sens, les recettes de l’impôt sur le revenu se sont également bonifiées de 14% à fin mai, impactées par le changement du mode de recouvrement de l’IR dû par les contribuables dont le revenu professionnel est déterminé selon le régime du résultat net réel ou celui du résultat net simplifié.

Tenant compte d’un remboursement de plus de 3,2 milliards de dirhams, les recettes sur la TVA à l’intérieur ont pour leur part baissé de 9%.

L’amélioration de ces recettes permet à l’Etat d’alléger son déficit budgétaire de près d’un milliard de dirhams pour s’établir à 25,6 milliards de dirhams.

Par Younès Tantaoui
Le 21/06/2016 à 11h05