Dans son édition du 10 février, L’Economiste consacre un article aux bailleurs de fonds du projet Noor, dont le démarrage de la première station fait entrer le Maroc dans le club très restreint des producteurs d’énergie solaire. Et à projet exceptionnel, financement exceptionnel.
«L’envergure du projet a mobilisé toutes les majors financières internationales dont une pléiade d’organismes multilatéraux», écrit le quotidien. Au total, quelque 23 milliards de dirhams ont pu être collectés pour le financement du développement des centrales. Une bonne partie des contrats signés sont des engagements de prêt.
L’agence de développement allemande est celle qui a le plus contribué au financement du projet. L’organisme a posé 754 millions d’euros sur la table. Et le calendrier des décaissements a été ajusté à l’évolution du chantier. Une première enveloppe de 100 millions d’euros a donc été versée pour le démarrage de la station Noor1 et 330 millions d’euros seront injectés pour Noor II et Noor III.
Suivant le même schéma, la Banque africaine de développement a approuvé un engagement de 200 millions d’euros. Les fonds d’investissements climatiques ont aussi conclu des contrats de prêt d’un montant de 327 millions d’euros. Quant à la Banque européenne d’investissement, elle s’est engagée sur un montant de 209 millions d’euros. La Banque mondiale contribue au financement du projet avec un prêt de 76 millions d’euros. Enfin, l’Agence française de développement s'est engagée à hauteur de 127 millions.
Les crédits pour financer ces centrales ont été obtenus à des taux bien en-deçà des conditions du marché. Contrairement aux banques classiques, ces organismes internationaux ont choisi de miser sur la technologie jugée compétitive.