L’immobilier poursuit sa descente aux enfers

La fin de l'année 2015 a été marquée par une chute des prix de l’immobilier. Cette tendance baissière semble se confirmer depuis le début de l’année, annonce Aujourd’hui Le Maroc dans son édition du 18 mai. Selon le quotidien, on assiste à un phénomène qui pourrait relancer l’intérêt à l'achat, notamment pour les appartements qui représentent plus des deux tiers de la demande nationale.

Selon le baromètre Mubawab, l’axe Casablanca–Rabat connaît, depuis six mois (jusqu’à fin avril), une importante dévalorisation des prix. Si l’on se base sur l’indice d’évolution du prix du logement au Maroc et sur l’analyse de la demande sur le marché, les prix à Rabat auraient chuté de 10%, tandis que Casablanca aurait subi une baisse de 3%. La capitale économique cède désormais son immobilier aux mêmes prix que ceux pratiqués en octobre 2015. Pour les appartements en vente, cette ville affiche un prix moyen de 16.851 dirhams le mètre carré.

Les meilleures offres sur le marché casablancais se situent au niveau de Hay Hassani et de Sidi Maârouf. A Rabat, où les baisses ont été plus drastiques (avec 4,28% de recul sur les seuls mois de mars–avril), tous les quartiers accusent une baisse des prix. A Hay Riad, la dévalorisation est plus palpable, avec un prix de 18.558 dirhams au mètre carré (soit -2,86%). Idem pour les quartiers d’Agdal ou Hassan…

Contrairement à la majorité des villes du royaume, à Tanger, les prix explosent. Le prix des appartements y ont augmenté de 19% sur un an. En revanche, c’est à Fès que la situation semble la plus morose. Les prix ont chuté de 10% par rapport à avril 2015. Agadir ne s’en sort pas mieux, avec des prix qui ont connu une baisse importante durant le mois d’avril. Enfin, Marrakech connaît une certaine stabilité des prix, avec même une légère augmentation de 1% du prix moyen du mètre carré.