Les produits marocains ont la cote en Espagne

Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Espagne n’ont jamais été aussi prospères.

Revue de presseEn dépit d’une situation économique difficile, la demande extérieure pour les produits marocains est en progression. C’est le cas de l’Espagne, dont les importations en provenance du Maroc évoluent d’année en année, notamment pour les produits du secteur primaire. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 01/10/2024 à 22h01

Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Espagne n’ont jamais été aussi prospères. C’est ce qu’indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du 2 octobre. Et d’ajouter que l’Espagne a augmenté ses dépenses en importations de 16% en juillet par rapport au même mois de l’année dernière, pour un volume d’achat qui a aatteint jusqu’à 36,483 millions d’euros.

L’augmentation des dépenses d’importations en provenance du Maroc s’explique en grande partie par le prix des pétroles dont les importations sont estimées à 506 millions d’euros en juillet, soit une évolution de près de 48% par rapport à l’année précédente.

«Les prix particulièrement élevés de différents types d’huiles et d’huiles essentielles ont également participé à cette facture salée, puisque les importations ont grimpé de 35% pour se situer à 503 millions d’euros», lit-on encore. L’évolution du volume des importations a été également constatée au niveau des machines et appareils mécaniques des matériaux pour l’industrie manufacturière, de la sidérurgie, des vêtements, des produits chimiques et du papier et carton.

L’augmentation des importations des produits du secteur primaire ont suscité la polémique auprès des agriculteurs espagnols depuis le début de l’année, lesquels avaient soulevé des mouvements de protestation à l’égard des produits marocains, sous prétexte d’une forte teneur en pesticide. «Le fait est que les agriculteurs dénonçaient tous les produits qui émanent des pays hors de l’Union européenne et principalement d’Afrique», précise le quotidien.

Concernant les exportateurs, ces derniers ont toujours affirmé être contraints de se plier aux cahiers des charges imposés par les pays de l’UE pour que leurs produits atteignent le marché européen. Plusieurs d’entre eux effectuent des auto-contrôles avant d’expédier leurs marchandises.

«Pour rappel, le Parlement européen vient récemment d’opposer son veto à l’importation d’aliments contenant des résidus de pesticides interdits dans l’UE. Ce qui contraint les producteurs à se conformer aux nouvelles exigences», souligne Les Inspirations Eco.

Par Nabil Ouzzane
Le 01/10/2024 à 22h01