Les Emiratis et les Turcs lorgnent le marché de la santé au Maroc

Houcine El Ouardi, ministre de la Santé. 

Houcine El Ouardi, ministre de la Santé.  . DR

Revue de presseKiosque360. La libéralisation du secteur de la santé au Maroc et la possibilité d’ouvrir des cliniques privées aux non-médecins commence à attirer quelques investisseurs étrangers.

Le 14/04/2015 à 06h48

La nouvelle loi sur l’ouverture des capitaux des cliniques aux investisseurs non médecins aiguise l'appétit des entrepreneurs nationaux et internationaux. En effet, après Saham santé, Holmarcom ou encore d’autres groupes marocains, les Emiratis, les Turcs et même les Tunisiens lorgnent le secteur de la santé au Maroc. C’est dans cet esprit que Casablanca a abrité du 9 au 11 avril la Médical expo avec, pour la première fois, une participation massive des cliniques privées.

Le quotidien Les Eco daté du 14 avril rapporte qu’un groupe émirati au nom de Tasweek, compte investir 3 milliards de dollars durant les prochaines années dans le secteur de la santé au Maroc. L’entreprise veut être présente dans quatre villes du royaume, à savoir: Casablanca, Agadir, Tanger et Marrakech, où ils ont déjà entamé les travaux pour un grand centre de soins, Healthcare City. Ce projet, qui ouvrira ses portes à la fin de l’année, a nécessité un investissement de 60 millions de dollars et devra employer 500 personnes pour soigner quelque 5.000 personnes par an. Par ailleurs, les Turcs de Acibadem étaient aussi présents lors de cet événement pour prospecter et tâter le pouls du secteur de la santé au Maroc. Le groupe, qui a à son actif 27 établissements médicaux employant 2.200 médecins, est en phase d’étude pour une future implantation en partenariat avec des investisseurs marocains.

Quelques cliniques tunisiennes étaient aussi présentes à cette manifestation pour un probable investissement au Maroc. Le ministre de la Santé, El Houssaine Louardi, cité par le journal, s’est montré "très satisfait" de cette présence qui conforte sa vision future de l’offre de soins au pays.

Par Karim Belmoudden
Le 14/04/2015 à 06h48