Les créances en souffrance explosent

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Revue de presseKiosque360. Les créances en souffrance augmentent. Selon Bank Al-Maghrib, ces créances sont en croissance de 11,1%.

Le 14/10/2021 à 20h54

Les créances en souffrance bondissent, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa livraison du jour. Le quotidien souligne que le wali de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, a affirmé que la banque centrale suit le sort de ces créances qui ont enregistré une hausse importante, assurant que celles-ci sont bien provisionnées.

Se basant sur le rapport sur la politique monétaire, Aujourd’hui Le Maroc nous apprend que les créances en souffrance ont augmenté de 11,1% et que leur ratio à l’encours du crédit bancaire s’est établi à 8,6%. Notons qu’elles se sont accrues de 11,9% pour les entreprises non financières privées et de 9,9% pour les ménages.

Selon BAM, la banque centrale a satisfait l’intégralité des demandes de refinancement du secteur bancaire. Abdellatif Jouahri fait remarquer que les banques ont des marges de collatéral qui dépassent les 400 milliards de dirhams (MMDH), et que le pic était autour de 80 milliards de DH. Il a ainsi soulevé la prorogation des flexibilités sur le plan prudentiel, ajoutant que les ratios de solvabilité sont jusqu’à présent «rassurants».

«Nous sommes dans un ratio global qui est autour de 15% à un ratio de fonds propre de première catégorie qui est autour de plus 11%», indique le wali de BAM. «Lors de sa dernière réunion, le Conseil a analysé, à la lumière de l’évolution de la situation sanitaire, la conjoncture économique aux niveaux national et international, ainsi que les projections macroéconomiques à moyen terme de la Banque. Il a noté à cet égard les progrès significatifs réalisés par le Royaume en matière de vaccination, la poursuite de la reprise de l’activité économique et l’évolution de l’inflation à des niveaux modérés en dépit d’une certaine accentuation des pressions inflationnistes externes», précise le journal.

De même, le Conseil s’est informé sur les derniers développements sur le marché de change et l’impact des interventions récentes de la Banque pour résorber les excédents conjoncturels de devises. Aussi, le Conseil de Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir le taux directeur inchangé à 1,5%. «Le Conseil a également souligné que dans un contexte marqué par le renchérissement des produits énergétiques, le redressement de la demande intérieure et l’accentuation de l’inflation importée, elle devrait ressortir à 1,2% sur l’ensemble de cette année et s’établir à 1,6% en 2022 et ce, après un taux de 0,7% en 2020», conclut Aujourd’hui Le Maroc. 

Par Ismail Benbaba
Le 14/10/2021 à 20h54

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Cela est normale, actuellement en début de pandémie les banques on accorder 3 mois, mais nous citoyens qui travaillons dans le domaine du tourisme nous avons était confronter a 7 mois de 50 % de salaire ( Cnss 2000 Dhs + restant a la charge de l'employeur) qui en a bien profiter puis est venue le temps de 1ans et 3 mois a 50 % de son salaire a charge employeur qui exploiter les gens en forçant certain a travaille leur 26 jour effectif ! Je pleins d'autre secteur qui les pauvre on du être pire Les plus grand perdant sont les employés, qui eut on garder les même charge, a devoir payer leur emprunt, a devoir jongler en cela loyer électricité, nourriture.

Une partie du tissus économique est largué, et l 'on parle de ces milliers de pme anciennes dont le gerant a 70 /85. Il n 'y a pas de relève chez les jeunes. A surveiller de près..... car l' hécatombe va surgir faut de cadres legal et fiscal pour favoriser la transmission

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