La nouvelle stratégie de la BAD pour le Maroc

Siège de la BAD à Abidjan.

Siège de la BAD à Abidjan. . DR

Revue de presseKiosque360. La Banque africaine de développement compte maintenir ses investissements au Maroc pour les 5 prochaines années. L’agro-business, les métiers mondiaux et les énergies renouvelables restent prioritaires.

Le 14/03/2017 à 02h03

La Banque africaine de développement compte maintenir son soutien au Maroc. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que le royaume, qui est indiscutablement son premier client avec plus de 20,5 milliards de DH d’engagements pour 35 opérations (17 prêts et 18 dons), se maintiendra certainement en haut du podium sur les cinq prochaines années. La banque vient, en effet, d’approuver une nouvelle stratégie pour le pays sur la période 2017-2021. Cette feuille de route devrait permettre au Maroc «d’accélérer la transformation de son économie et le renforcement de sa résilience».

Il sera ainsi question d’appui ciblé au développement du secteur privé et de la réduction des disparités liées à l’emploi. Dans le premier cas, BAD veut aider à «la promotion de l’industrialisation verte par les PME, ainsi que du secteur exportateur». Cela passera par les levées des contraintes réglementaires et de financement affectant les PME et l’export, avec un accent particulier mis sur l’agro-business, les métiers mondiaux industriels du royaume (aéronautique, automobile, IT…), ainsi que les énergies renouvelables.

Davantage de dialogue avec le secteur privé, au cours de la période 2017- 2021, est envisagé avec un positionnement dans des approches innovantes où l’«additionnalité est forte». Il faudra pour cela densifier le tissu industriel dans ces secteurs stratégiques et créer des chaînes de valeur par les PME, pour augmenter la part de la valeur ajoutée locale dans les biens et services exportés. Il s’agit, surtout, de booster l’innovation, l'entreprenariat et la création d’emplois.

Pour ce qui est de «l’amélioration des conditions de vie par l’emploi pour les jeunes et les femmes, ainsi qu’en zone rurale», le plus important est de promouvoir l’employabilité, l’entreprenariat, et le passage de la formation à l’emploi. Là aussi, il s’agit de «lever les contraintes identifiées dans le diagnostic de croissance et portant sur le capital humain en général et sur l’éducation en particulier».

Par Rachid Al Arbi
Le 14/03/2017 à 02h03