Les travaux du port Dakhla Atlantique se déroulent avec un rythme soutenu à travers deux équipes, une première de jour et une seconde de nuit. Ce qui a permis de faire passer l’état d’avancement du chantier à 26%.
Ces équipes disposent de tous les moyens qui leur permettent de travailler dans de bonnes conditions, avec de nombreuses installations dont une mosquée, des terrains de jeux, des magasins, des restaurants et autres. Leur sécurité a été aussi érigée en priorité, comme l’a constaté Le360 qui a effectué une immersion nocturne dans ce gigantesque chantier.
Ce projet, dont la réalisation nécessite une quantité de 15 millions de mètres cubes de pierres et 200.000 blocs de béton de différentes tailles, s’appuie sur des technologies modernes utilisées pour la première fois au Maroc.
Le port Dakhla Atlantique, qui devra être livré à la fin de l’année 2028, permettra d’injecter de nouvelles capacités qui consolideront l’offre portuaire du pays et créeront des complémentarités avec les ports Tanger Med et Nador West Med.
Avec un investissement de 12,6 milliards de dirhams, il vise plusieurs objectifs. Il s’agit notamment de soutenir le développement économique, social et industriel régional dans tous les secteurs productifs, doter la région d’un outil logistique moderne et évolutif, à la hauteur de ses ambitions de développement.
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Il s’agit aussi de saisir les opportunités de cabotage vers l’Afrique de l’Ouest et valoriser la ressource de la région en mettant en place des infrastructures portuaires et des espaces industriels de proximité, offrant les meilleures conditions de compétitivité à l’ensemble de la filière pêche.
Le port Dakhla Atlantique comportera un bassin de commerce avec un poste pétrolier, un bassin de pêche côtière et hauturière qui devra assurer un trafic de près d’un million de tonnes de produits maritimes et un bassin de réparation navale. Il sera également doté de plusieurs ouvrages de connectivité.
La réalisation du port Dakhla Atlantique se poursuit jour et nuit. (S.Bouaamoud/Le360).
Le port pourra traiter environ 35 millions de tonnes de marchandises par an dans une première phase et environ 8 millions de tonnes supplémentaires dans une deuxième phase, après son élargissement. Par ailleurs, la grande caractéristique de cette mégastructure est qu’elle s’intègre parfaitement dans la vision royale pour l’Atlantique.
