«Ce projet, initié par le roi Mohammed VI pour un investissement de 12 millards de dirhams, est innovant car il permettra dans deux ans un développement économique sans précédent de la région, sans oublier l’opportunité qu’il offrira aux pays enclavés du Sahel pour s’ouvrir sur le monde» à travers l’océan Atlantique, a déclaré le président du RNI lors d’un meeting auquel ont participé environ 2.000 militants, avec une forte représentation de jeunes femmes issues de la zone.
Toujours au sujet de Dakhla, le chef de l’exécutif a évoqué la construction prochaine d’un Centre hospitalier universitaire (CHU). Appelé a devenir le plus grand hôpital de la région, il sera édifié par le secteur privé.
Aziz Akhannouch n’a pas omis d’évoqué la place qu’occupe le RNI dans la région, saluant les efforts de Mohamed Lamine Hormatollah, coordinateur et député du parti de la Colombe dans la région. Il a mis également en valeur la gestion de la commune de Dakhla par son président, Erragheb Hormatollah, fils du notable.
Le leader RNIste a par ailleurs saisi l’occasion pour évoquer le rôle et les actions que mène le gouvernement, dont son parti est une composante essentielle. «Le RNI et l’exécutif proposent, délivrent et exécutent les engagements» en dépit de certaines difficultés liées à la sécheresse et à la crise internationale, a-t-il martelé en citant les réformes en cours (couverture sociale, santé, éducation...), ainsi que les programmes d’aides directes aux familles démunies et au logement. Au sujet du premier programme, notamment, Aziz Akhannouch a indiqué que 2,5 millions de familles ont reçu, au 31 janvier dernier, un montant d’au moins 500 dirhams par foyer.
Prenant à son tour la parole, Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, s’est attaqué sans le citer à la politique du Parti justice et développement (PJD) lorsque cette formation a dirigé le pays durant deux mandats. «La problématique de l’eau est née lors de ces mandats car la stratégie de construction de 14 barrages a été gelée à cette époque», a-t-il accusé, avant d’appeler à une reddition de comptes.
«Le bavardage au sein des instances du Parlement est une politique stérile. Il faut une politique du concret et nous sommes heureux que ce gouvernement soit venu dans un moment de crise, car il faut être fort pour pouvoir résoudre les difficultés. Le RNI a montré sa résilience, sa puissance», a conclu ce membre du bureau politique du RNI sous les applaudissements nourris de l’assistance.