Industrie automobile: les nouveaux défis du Maroc

Une unité de montage automobile.

Revue de presseLe secteur est en pleine mutation et l’industrie automobile marocaine met les bouchées doubles pour être au rendez-vous. Cet article est une revue de presse de L’Economiste.

Le 18/07/2023 à 22h36

Dans sa livraison du 19 juillet, L’Economiste s’intéresse aux nouveaux défis de l’industrie automobile marocaine. Le quotidien fait ainsi remarquer que le monde entier est entré dans une course effrénée de remplacement des moteurs thermiques.

La même source rappelle qu’en janvier 2019, l’UE a voté une réduction drastique des émissions de CO2 avec une interdiction des moteurs thermiques à des horizons différents et au cas par cas, selon les pays (Norvège en 2025, Pays-Bas en 2030, Grande-Bretagne en 2030, Espagne en 2040, France en 2040).

Face à cet impératif, un changement de paradigmes est plus que nécessaire pour le secteur automobile marocain, assure le journal. Citant une récente étude de la banque d’investissement Atlas Capital, L’Economiste souligne qu’il y a trois technologies qui se dessinent à l’horizon comme alternative pour l’industrie (les moteurs électriques à batteries, les motorisations hybrides et l’hydrogène ).

«Les experts prévoient qu’à l’horizon 2030, le parc automobile européen se structurera autour de quatre principales mix motorisations/énergies. Ce scénario repose sur une répartition à parts égales entre des moteurs électriques à batteries (25%), des motorisations électriques-hybrides (25%), des moteurs à hydrogène (25%) et enfin le thermique essence/diesel (25%)», assure la même source. Et d’ajouter que cette nouvelle reconfiguration du marché automobile mondial engendrera de profondes mutations dans le modèle économique, notamment des changements majeurs dans les process et surtout des investissements lourds dans l’outil de production et les ressources humaines...

Vu le contexte international, le développement des moteurs à hydrogène s’impose aussi comme alternative viable pour de nombreux constructeurs, et que de nombreux experts parient d’ores et déjà sur l’hydrogène vert. Pour L’Economiste, il s’agit là d’une solution viable qui répond aux défis liés à la décarbonation dans le monde entier. «Dans le même sillage, le rapport Hydrogen Council 2020 annonce qu’à l’horizon 2050, le secteur des transports sera challengé par cette énergie. Le nombre de véhicules roulant à l’hydrogène dans le monde était de seulement 20.000 unités en 2020», souligne le quotidien.

Le journal indique aussi que la valeur ajoutée et le succès commercial des marques et des modèles de voitures restent désormais tributaires du degré d’intégration de la technologie dans les véhicules mis sur le marché. La même source conclut en faisant remarquer que le virage technologique et digital impose au made in Morocco d’élaborer de nouveaux écosystèmes grâce à des partenariats innovants en termes de R&D…

Par Ismail Benbaba
Le 18/07/2023 à 22h36