Le total des prêts accordés aux entreprises non financières privées s’est élargi de 3,1% à 358 milliards de dirhams en juillet, rapporte L’Economiste dans sa livraison de ce mercredi. Le quotidien indique qu’il s’agit là du rythme le plus élevé enregistré à cette période au cours des cinq dernières années, et qu’il aurait été encourageant s’il n’avait pas été principalement tiré par les crédits de trésorerie. Notons que ce compartiment de crédits a enregistré une progression de 6,9% et les secteurs tels que le BTP, la chimie et parachimie, la métallurgie, la mécanique, l’électrique et électronique sont les principaux éléments ayant contribué à cette croissance.
On apprend aussi que les ménages y ont largement contribué (21,5%). De leur côté, les crédits destinés à l’investissement affichent une hausse de 1,7%. Dans le secteur public, les entreprises non financières ont réduit leur recours au crédit pour financer les investissements, alors qu’au niveau des administrations, l’encours des crédits à l’équipement a connu un bond de 16,2%. Selon L’Economiste, au niveau sectoriel, le commerce, la réparation automobile et les articles domestiques ont vu leur encours de crédits à l’investissement augmenter de 11,7% sur six mois, soit la plus forte hausse à cette période sur cinq ans.
Soulignons que, dans les industries alimentaires et tabacs, les levées de fonds ont été importantes, avec un encours en hausse de 68%, soit 3,1 milliards de dirhams sur six mois. Par ailleurs, les investissements des ménages pour l’acquisition d’un bien immobilier ont augmenté de 4,5% en juillet sur un an. Selon le journal, la demande de cette clientèle est la plus dynamique et soutient la croissance du crédit ces dernières années. Pour leur part, les crédits à la consommation ont enregistré une progression de 4,7% à 57 milliards de dirhams.