Le cluster national de l’hydrogène vert GreenH2 prend forme. Une assemblée générale constitutive de cette plateforme dédiée à la recherche appliquée, l’innovation et l’industrie, s’est tenue à Rabat sous la présidence du ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, ainsi que du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et Numérique, rapporte Aujourd'hui le Maroc dans son édition de ce 22 mars, contextualisant cet événement qui s’inscrit dans la continuité des Hautes orientations royales.
Tout d’abord, qui sont les membres du Cluster GreenH2? Des industries, des universités et des centres de recherche, notamment les plateformes technologiques incubées par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies renouvelables (IRESEN).
Les objectifs du Cluster GreenH2? En plus de contribuer à l’émergence d’un écosystème national de l’hydrogène vert, cette plateforme, première du genre sur le continent africain, permettra de positionner le Maroc comme un hub régional, leader dans la production et l’exportation de l’hydrogène vert et de ses dérivés, comme le soulignent fièrement les deux ministères. Ces derniers indiquent également qu’il permettra de fédérer l’écosystème national afin de développer une filière industrielle verte à forte valeur ajoutée.
Parmi les autres missions fixées, le cluster GreenH2 devra
renforcer les capacités techniques et technologiques des acteurs nationaux pour la production, l'exploitation et la valorisation de l’hydrogène vert et ses dérivés, précise le journal qui ajoute qu’il devra aussi contribuer à la promotion de l'hydrogène vert marocain à l’échelle nationale et internationale, tout en accompagnant la commission nationale de l’hydrogène vert pour la création d’un cadre réglementaire incitatif en faveur du développement d'une filière.
