Marsa Maroc poursuit sa conquête de nouveaux marchés sur le continent africain. Après le Bénin, l’entreprise nationale met désormais le cap sur le Liberia, où elle s’occupera de la modernisation et de l’extension des principaux ports de ce pays d’Afrique de l’Ouest.
À cet effet, le magazine Challenge indique que Marsa Maroc et l’Autorité portuaire nationale du Liberia (NPA) ont signé un protocole d’accord à Monrovia pour renforcer l’infrastructure portuaire du pays et accroître son potentiel commercial régional, dans le cadre d’un plan directeur de développement global.
«Le protocole, d’une durée de 18 mois, établit un cadre de collaboration entre les deux entités pour évaluer les opérations portuaires actuelles, partager l’expertise et finaliser les accords de concession», précise l’article.
Le partenariat a pour objectif d’obtenir une concession de partenariat public-privé (PPP) pour développer un terminal polyvalent moderne, capable d’accueillir diverses marchandises, notamment du vrac sec et des marchandises générales, améliorant ainsi l’efficacité opérationnelle et la capacité de service du principal port de Monrovia.
«Il s’agit également de l’amélioration du terminal polyvalent du port de Buchanan, troisième grande ville du pays, incluant la conception, la construction, le financement et la gestion de cette infrastructure essentielle pour faciliter la manutention efficace du fret et soutenir la croissance économique dans la région», poursuit l’article.
Le directeur général de la NPA, Sekou H. Dukuly, a souligné que, grâce à l’expertise de Marsa Maroc, la NPA est confiante dans sa capacité à réaliser des projets qui positionneront les ports du Liberia comme des pôles logistiques clés en Afrique de l’Ouest.
«Au Bénin, Marsa Maroc assure la gestion des Terminaux 1 et 5 du port de Cotonou, suite à la signature d’une convention de gestion déléguée avec Bénin Manutentions S.A. Ce projet s’inscrit dans une dynamique de modernisation du port, visant à en faire une plaque tournante régionale pour le commerce et les opérations logistiques», rappelle Challenge.