Gaming made in Morocco: comment inwi se positionne dans l’industrie

Pendant le workshop inwi gaming. (A.Et-tahiry/Le360)

Le 10/07/2025 à 09h48

VidéoC’est à Casablanca qu’inwi a tenu ce mercredi 9 juillet un nouveau workshop, entièrement dédié cette fois ci au gaming «made in Morocco». Objectif: dresser un état des lieux du marché mondial et marocain du jeu vidéo, valoriser les initiatives locales et exposer la stratégie d’inwi en faveur d’un écosystème gaming national structuré, durable et compétitif.

L’opérateur inwi, pionnier du soutien à une industrie du gaming en pleine effervescence, a profité du workshop organisé ce mardi 9 juillet pour réaffirmer un engagement de plus de dix ans en faveur du développement de contenus locaux, du lancement de compétitions e-sport, de partenariats stratégiques et de la création d’une plateforme de distribution forte de plus de 4.000 jeux.

Avec 3,5 milliards de joueurs actifs dans le monde selon une étude de 2024, le secteur du gaming affiche une santé insolente. Le Maroc n’échappe pas à cette tendance: le pays compte aujourd’hui plusieurs millions de joueurs, avec une moyenne d’âge estimée à 25 ans. Dans le top 3 des jeux populaires chez nous figurent Free Fire, E-Football et Parchisi star.

Dès 2010, l’opérateur inwi lançait ses premiers jeux mobiles marocains, Ronda et Sota, suivis de Trombia en 2013, et le très local Z7am en 2016 en plus de plateformes de jeux comme Gameloft et La3b’in. À partir de 2017, l’aventure e-sport prend forme avec l’organisation de compétitions nationales, posant les premières pierres d’un écosystème compétitif et professionnel.

«Nous avons voulu créer une dynamique autour du jeu vidéo local, en proposant du contenu culturellement pertinent, tout en soutenant les talents marocains à travers des tournois structurés», déclare Brahim Amdouy, manager communication institutionnelle et contenus chez inwi. Grâce à ces initiatives, des joueurs marocains ont pu s’illustrer au-delà des frontières du Royaume et participer à des compétitions internationales.

L’opérateur s’est également distingué par sa capacité à fédérer autour de projets structurants. L’entreprise collabore avec le ministère de la Jeunesse et de la Culture ainsi qu’avec celui de l’Enseignement supérieur. Ces partenariats ont donné lieu à plusieurs compétitions étudiantes et initiatives visant à stimuler l’innovation numérique et le développement de jeux.

«Le gaming n’est pas seulement un divertissement, c’est un levier économique et un générateur d’emplois à fort potentiel», souligne Amdouy. L’opérateur appuie ainsi le développement de communautés de créateurs et de studios marocains à travers des actions concrètes, tout en assurant un accès facilité aux contenus via des offres comme le pass gaming.

Des projets comme la Rabat Gaming City illustrent la volonté du pays de devenir un hub régional du jeu vidéo.

«Notre ambition est claire: positionner le Maroc comme porte d’entrée du gaming en Afrique et destination privilégiée pour les leaders internationaux du secteur», conclut Brahim Amdouy. Un objectif que l’opérateur espère atteindre en misant sur l’infrastructure numérique, la créativité locale et la montée en compétences des jeunes talents marocains.

Par Ryme Bousfiha et Abderrahim Et-tahiry
Le 10/07/2025 à 09h48