Filière oléicole: les fruits d’une stratégie gagnante

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Revue de presseKiosque360. Plus que jamais, la filière oléicole est prête à atteindre ses objectifs d’extension de culture et d’exportations à l’horizon 2020. La preuve par les chiffres.

Le 22/12/2016 à 01h46

Les superficies plantées en olivier sont passées de 773.000 hectares en 2009 à plus d’un million d’hectares en 2016, enregistrant une progression de l’ordre de 31%. Un record, commente le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son numéro daté du 22 décembre. Les responsables du ministère de l’Agriculture soulignent une augmentation soutenue du niveau de production qui a atteint 1.570.000 tonnes, un chiffre jamais atteint avant la campagne 2013-2014.

Dans le même sillage, les quantités exportées ont connu une amélioration sensible tant pour l’huile d’olive que pour les olives de table, grâce notamment au contrat programme conclu entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle marocaine de l’olive, pour le développement de la filière oléicole. Cette dernière s'est fixé pour objectif d’atteindre, à l’horizon 2020, une superficie de 1,2 million d’hectares pour une production moyenne de 2,5 millions de tonnes d'olives, une exportation de l’ordre de 120.000 tonnes en huiles d’olive et 150.000 tonnes en olives de table.

Il est à noter que l’investissement global pour la mise en œuvre de ce contrat était de l’ordre de 29,5 milliards de dirhams, dont près de 7 milliards de dirhams comme soutien de l’Etat. En effet, l’olivier qui constitue la principale filière fruitière cultivée au Maroc et représente plus de 65% du sol arboricole national pour plus de 450.000 exploitations générant près de 47 millions de journées de travail par an, soit l’équivalent de 190.000 emplois permanents. Le secteur contribue par ailleurs à la satisfaction de 20% des besoins du pays en huiles alimentaires et permet au royaume d’occuper une place de choix au niveau du marché international grâce aux exportations d’olives de table et d’huiles d’olive, soit l’équivalent de 1,5 milliard de dirhams par an.

Par Fayçal Ismaili
Le 22/12/2016 à 01h46