Covid-19: les traiteurs crient leur malaise

Un buffet, préparé par un traiteur. 

Un buffet, préparé par un traiteur.  . DR

Revue de presseKiosque360. Les traiteurs reviennent à la charge. Animés par un sentiment d’injustice, ils estiment être les oubliés des mesures mises en place par le gouvernement pour atténuer l’impact du Covid-19. Au point de se retrouver, pour beaucoup, sans recettes.

Le 26/05/2021 à 22h21

Dans une situation critique, les traiteurs se sentent délaissés. Dans son édition du jour, Les Inspirations Eco rapporte qu’ils exigent une date précise pour la reprise de leurs activités. Selon le journal, tous sont animés par un sentiment d’injustice.

«Ils s’estiment sacrifiés sur l’autel du Covid au profit d’autres professionnels», écrit le quotidien, affirmant que le bureau exécutif de la Fédération marocaine des traiteurs s’est récemment réuni pour statuer sur la mise en place d’un protocole sanitaire permettant une reprise de l’activité du secteur. Et pour cause, les mesures anti-Covid ont mis les entreprises du secteur en difficultés et elles se trouvent actuellement pour une majorité d'entre elles sans recettes.

Pour ne pas arranger les choses, le journal assure qu’ils ont actuellement un mal fou à accéder aux crédits bancaires avec le durcissement des conditions d’accès en raison d’un manque de confiance par rapport à ce secteur sinistré. Par conséquent, ils demandent une aide d’urgence à l’Exécutif.

Parmi leurs doléances, le quotidien cite une demande d’indulgence de la Direction générale des impôts à leur égard, en les considérant comme «des entreprises qui viennent de démarrer leurs activités». Cela renvoie notamment à l’exonération de la taxe professionnelle et des services communaux.

Parallèlement, la Fédération, comme l'indique le quotidien, demande un soutien à l’emploi et appelle à l’accélération de l’application des prises par le Comité de veille économique pour les mois de janvier, février, mars et avril 2021 afin de leur permettre de retrouver des couleurs.

Ceci dit, le journal assure qu’aucune «des propositions faites par les professionnels n’a été validée», même s’ils restent optimistes, se disant prêts «à se plier aux règles nécessaires allant dans le sens de trouver des solutions efficaces pour atténuer les effets de la pandémie et reprendre l’activité professionnelle le plus rapidement possible».

Par Rachid Al Arbi
Le 26/05/2021 à 22h21