Contrôle fiscal: la méthode Omar Faraj

Omar Faraj, directeur général des impôts.

Omar Faraj, directeur général des impôts. . DR

Revue de presseKiosque360. Réforme des droits de timbre, contrôle fiscal, lutte contre la fraude… Le patron du fisc détaille les grandes orientations de son administration.

Le 11/02/2018 à 22h48

La Loi de Finances 2018 a permis des avancées significatives dans la simplification et la modernisation des droits de timbre, à travers deux instruments: la suppression de certains timbres et la dématérialisation des timbres restants. C'est ce qu'affirme Omar Faraj, directeur général des Impôts, dont les propos ont été recueillis par l’Economiste qui publie une interview du patron du fisc, dans son édition du 12 février.

Le haut responsable explique ainsi qu’en matière de contrôle fiscal, son administration fonde son action sur deux orientations essentielles: primo, l’encadrement de l’action de l’administration à travers la sauvegarde de l’intégralité des garanties accordées aux contribuables; secundo, le dispositif basé sur la réduction du temps de présence effective au niveau de l’entreprise contrôlée et le raffermissement des capacité de contrôle à travers, notamment, l’enrichissement et l’exploitation intelligente de la data.

Omar Faraj affirme, par ailleurs, que la Direction des Impôts s’est fixé comme principal objectif la lutte contre l’évasion fiscale en matière de TVA et d’économie informelle. Ainsi, au cours de l’année 2017, un premier programme de droit de constatation a été réalisé sur 997 contribuables, afin de vérifier la tenue des registres et documents professionnels. Le nombre de dossiers vérifiés en 2017 avoisine les 3.900, en augmentation de 20% par rapport à 2016. Dans un premier bilan, les recettes du contrôle fiscal sur place s’élèvent à 6,7 milliards de dirhams, contre 6,2 milliards en 2016, soit une progression de 9%.

Par Fayçal Ismaili
Le 11/02/2018 à 22h48