Si le contrat établi avec le consortium adjudicataire a fixé au 15 février 2024 le démarrage des travaux de construction de la station de dessalement de Casablanca, la cérémonie officielle du premier coup de pioche, elle, pourrait bien avoir lieu avant cette date, nous confie une source proche du dossier.
Le lancement de ce mégaprojet est de nature à raviver l’espoir de la population de Casablanca qui subit cette année un stress hydrique sans précédent face auquel les autorités de la ville ont décrété une série de mesures restrictives en matière d’utilisation de l’eau potable.
Lire aussi : Stress hydrique: récentes pluies, barrages, stations de dessalement... Nizar Baraka dresse l’état des lieux
Le projet, lancé par l’ONEE dans le cadre d’un partenariat public-privé, doit permettre de renforcer et sécuriser l’alimentation en eau potable d’une partie de la région de Casablanca-Settat, tout en fournissant de l’eau pour l’irrigation.
Le projet, dont la mise en service est prévue en 2027, consiste à concevoir, financer, réaliser et exploiter pendant une durée de 30 ans (répartie entre 3 ans pour la réalisation et 27 ans pour l’exploitation) une station de dessalement de l’eau de mer, avec une capacité de 548.000 m³ par jour (200 millions de m³ par an), extensible à 822.000 m³ par jour d’eau traitée (300 millions de m³ par an).
Rappelons que le 17 novembre dernier, le marché relatif à la construction et à l’exploitation de la future station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca a été attribué à un consortium mené par l’espagnol Acciona et composé de Afriquia Gaz et Green of Africa.