Station de dessalement de Casablanca: le premier coup de pioche ce mardi 23 janvier

Selon le ministère de l’Équipement et de l’eau, la station de dessalement de l’eau de mer du Grand Casablanca, qui s’étend sur 50 hectares aura, une capacité de traitement d’eau de 200 millions de m3 par an extensible à 300 millions par an à l’horizon 2030 dont 250 millions seront réservés à l’eau potable et 50 millions à l’irrigation.

Revue de presseLe lancement des travaux de construction de la station de dessalement de l’eau de mer du Grand Casablanca a lieu ce mardi 23 janvier dans la commune de Lamharza Sahel relevant de la province d’El Jadida. Ce mégaprojet est considéré comme le plus grand en Afrique. Cet article est une revue de presse tirée d’Assabah.

Le 22/01/2024 à 21h13

Le lancement de la construction de l’usine de dessalement de l’eau de mer du Grand Casablanca sera donné ce mardi 23 janvier dans la commune de Lamharza Sahel relevant de la commune d’El Jadida.

Ce mégaprojet, qui s’inscrit dans le cadre du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI) 2020/2027, est considéré comme l’un des plus grands d’Afrique, rapporte Assabah du mardi 23 janvier. Il vise à garantir l’approvisionnement durable en eau potable au Grand Casablanca et dans les régions de Berrechid, Settat et El Jadida, tout en permettant de soulager la pression sur les ressources en eau du bassin d’Oum Er-Rbia.

Selon le ministère de l’Équipement et de l’eau, l’usine, qui s’étend sur 50 hectares, aura une capacité de traitement d’eau de 200 millions de m3 par an extensible à 300 millions par an à l’horizon 2030, dont 250 millions seront réservés à l’eau potable et 50 millions à l’irrigation.

Le ministère souligne que «les plus grands caractéristiques de ce projet consistent à fournir une source durable d’eau potable et d’irrigation dans la région de Casablanca-Settat et de réduire la pression sur les ressources en eau habituelles, notamment au niveau du bassin d’Oum Er-Rbia. Ce qui va permettre de réserver ces ressources hydriques à d’autres usages, particulièrement à l’irrigation des surfaces agricoles équipées».

Le quotidien Assabah souligne que le marché de la construction et de l’exploitation de la plus grande station de dessalement d’eau en Afrique a été attribué au géant espagnol Acciona et aux deux filiales du groupe Akwa, Afriquia Gaz et Green of Africa.

Le département de Nizar Baraka a indiqué que les trois sociétés ont présenté des prix «historiques» au Maroc qui ne dépassent pas 4,5 dirhams le m3, sachant que le dessalement de l’eau de mer à Agadir coûte 10 dirhams le m3 et que celui fixé par l’OCP atteint 5,88 dirhams le m3.

Il faut rappeler que, dans le cadre des conventions de partenariat signés par le roi Mohammed VI et le président des Émirats arabes unis, des investissements sont prévus dans le domaine du dessalement de l’eau de mer, sachant que l’exécution de tous ces projets commencera à partir de cette année.

Par Hassan Benadad
Le 22/01/2024 à 21h13