Casablanca: deux nouvelles stations d’épuration des eaux usées pour arroser les espaces verts et les terrains de golf

Le lancement de ces deux ambitieux projets tombe à point nommé alors que la ville de Casablanca subit un stress hydrique sans précédent. Le barrage Al Massira, le deuxième plus grand du Maroc, qui alimentait la partie sud de la ville, est aujourd’hui presque asséché (le taux de remplissage est de seulement 1,02%).

Sur les cinq stations d’épuration et de traitement des eaux usées (STEP), initialement programmées par la maire Nabila Rmili dans son PAC 2023-2028, deux sont aujourd’hui en voie de concrétisation suite au lancement, par la société de développement local (SDL) Casa Baïa, des appels d’offres y afférents.

La première consultation, relative à la STEP de Médiouna, est scindée en deux lots, pour un montant global de 96 millions de dirhams. Le premier lot porte sur les travaux de réalisation de la station de pompage des eaux usées traitées, du réseau d’adduction, du bassin de mise en charge et du bassin de stockage (35 millions de dirhams). Le deuxième lot correspond au réseau de transfert des eaux usées traitées de Médiouna vers les espaces verts de la ville de Casablanca (61,6 millions de dirhams).

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Le quartier EL Hank aura droit lui aussi à une nouvelle station d’épuration, qui sera installée juste à côté de l’ancienne STEP. La nouvelle station servira à son tour à l’arrosage des espaces verts et du Royal Golf d’Anfa. La prestation comprend la définition du projet, son exécution, sa mise en marche industrielle ainsi que son exploitation pendant trois ans.

Le marché de la STEP d’El Hank est composé de deux tranches. Une tranche ferme, portant sur la réalisation de la station d’épuration y compris la conception, la mise en service et l’exploitation des ouvrages projetés. La seconde tranche couvre l’exploitation de la STEP pendant une durée de trois ans.

Notons enfin que Casa Baïa, à travers un appel d’offres distinct, cherche aussi à acquérir un procédé de traitement de déchets issus de la fourrière animalière de Casablanca, pour un montant estimé à trois millions de dirhams.