Les négociations s'accélèrent sur l’IR, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans sa publication en kiosque ce vendredi. Le journal indique que les rencontres s’enchaînent avec les partenaires sociaux, et que dans ce sens, une deuxième réunion en quelques jours a eu lieu entre d’un côté le ministre délégué auprès de la ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, Fouzi Lekjaa, et de l’autre, les représentants des centrales syndicales.
«Concrètement, les responsables proposent une baisse de l’IR (impôt sur le revenu) qui va automatiquement se répercuter sur les salaires des fonctionnaires ainsi que les salariés du secteur privé. De source syndicale, une première offre a déjà été mise sur la table par les responsables. Selon les mêmes sources, il est ainsi question d’un relèvement du plafond des charges professionnelles exonérées d’impôt de 5 points passant ainsi de 20 à 25%», nous apprend Aujourd’hui Le Maroc.
Notons que l’offre gouvernementale implique également les retraités qui pourraient bénéficier d’une hausse du taux d’exonération d’impôt qui passerait de 60 à 65%, et qu’il y a néanmoins un blocage qui subsiste. «Les syndicalistes s’attendent à une baisse de l’IR couplée à une hausse des salaires, notamment pour les fonctionnaires. Les négociateurs exigent ainsi que la hausse des salaires soit également contenue dans l’offre gouvernementale discutée dans le cadre des réunions avec le ministre délégué chargé du budget», précise le quotidien.
Soulignons que d’autres réunions pourraient avoir lieu dans les prochains jours et les responsables espèrent augmenter le rythme des négociations. On apprend ainsi qu’il est question d’inclure les résultats des négociations entre les partenaires sociaux dans le projet de loi de Finances qui sera discuté dès ce mois d’octobre au Parlement et que les règlements en vigueur donnent au gouvernement jusqu’au 20 octobre prochain pour déposer le projet de budget pour la prochaine année.
Aujourd’hui Le Maroc explique que ce délai laisse encore quelques semaines au gouvernement et à ses partenaires sociaux pour trouver un terrain d’entente. Plusieurs sources affirment que tous les partenaires sont d’accord sur le principe concernant la baisse de l’imposition sur les salaires dès 2023. Le quotidien fait aussi remarquer que le chantier répond également à l’une des conclusions du nouveau modèle de développement encourageant l’équité fiscale à travers la révision des grilles de l’Impôt sur le revenu ainsi que les méthodes de calcul.