C’est le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, qui en fait l’annonce: la filière automobile nationale s’apprête à révéler la toute première marque de voiture 100% marocaine. L’information est rapportée par le quotidien l’Economiste dans son édition du mercredi 23 novembre et on connait déjà le nom du nouveau-né: NEO. «Ce véhicule 100% marocain sera révélé dans quelques mois», affirme le ministre.
S’agissant de l’état d’avancement de ce projet inédit, la voiture a déjà subi tous les tests statiques et dynamiques avec succès. Elle a même été certifiée, au Maroc mais aussi à l’étranger et son homologation est en cours.
De motorisation essence, moins encombrant et surélevé, le véhicule sera commercialisé à environ 170.000 dirhams. L’entretien et les pièces de rechanges ne devront pas poser problème puisque tout sera produit intégralement auprès des usines et équipementiers marocains. Le véhicule trouvera «facilement acquéreur auprès d’une clientèle urbaine, les jeunes primo-acquéreurs, les collectivités, les flottes d’entreprises, la police…C’est dire que le succès commercial est garanti», indique le quotidien.
Le gouvernement dit également suivre de très près le véhicule NamX roulant 100% à l’hydrogène vert et conçu par le Franco-marocain Faouzi Annajah. «Ce véhicule fait partie des marques marocaines que nous souhaitons accompagner pour développer la production, le design, la technologie», annonce le ministre Ryad Mezzour, cité par l’Economiste.
La production projetée de l’hydrogène vert sur laquelle le Maroc se positionne ne pourra que favoriser le développement d’un tel projet. Comme elle boostera la croissance économique du Royaume et la décarbonation de son industrie. Elle permettra également de renforcer la sécurité de son approvisionnement en intrants énergétiques et non-énergétiques.
Une chose est sûre: avec de telles ambitions, le Maroc, qui joue déjà dans la cour des grands dans le secteur automobile (700.000 voitures produites annuellement et l’ambition de passer à 1 million de véhicules par an dès 2026), va conforter davantage son leadership et sa capacité à se projeter dans un avenir où le «Made in Morocco» sera sans doute une référence internationale.