Automobile: de nouvelles conventions attendues

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Revue de presseKiosque360. Encore 100 millions d’euros d’investissements dans l’industrie automobile qui, il y a à peine quelques semaines, affichait sept milliards de dirhams au compteur des conventions d’investissement. L’Amica s’en réjouit, mais espère que le secteur passera à la vitesse supérieure.

Le 27/07/2016 à 01h00

Cent millions d'euros d'investissement, dans les semaines qui viennent, dans l’industrie automobile: c'est ce qu'a annoncé Hakim Abdelmoumen, président de l'Association marocaine des industries de la construction automobile (AMICA). Aujourd'hui le Maroc, qui relaye l'information dans son édition du 27 juillet, indique que cette enveloppe sera probablement débloquée à la mi-août.

L'industrie automobile marocaine est visiblement à son apogée. C'est du moins ce que constatent les professionnels du secteur. Selon le président de l'Amica, les 100 millions d'euros annoncés feront l'objet d'une signature de plusieurs conventions de partenariat entre les industriels marocains et de grands constructeurs internationaux. À l'heure actuelle, Hakim Abdelmoumen garde jalousement secrets les noms des entreprises impliquées dans ces futurs deals.

Il y a quelques semaines à peine, pas moins de 7 milliards de dirhams d'investissements ont été annoncés pour cette industrie. Il s'agit d'un grand pas pour le secteur, une avancée résultant de la stratégie des écosystèmes qui séduit par son efficacité et commence à porter ses fruits. Pour les professionnels, il est évident que le développement du secteur a permis aux constructeurs d'identifier le potentiel du Maroc. Le royaume se montre compétitif auprès des donneurs d'ordre mondiaux et des multinationales qui adhèrent à la stratégie d'accélération industrielle.

Actuellement, l'industrie automobile marocaine affiche un taux de croissance annuel de 25% au niveau des exportations. Un taux considéré, pourtant, comme largement insuffisant par le président de l’Amica. Pour ce dernier, il est important de faire émerger des chaînes et des réseaux de distribution qui s'appuient sur la production locale. Ceci permettrait même à ces réseaux de se déployer à l'étranger. Dans le cas contraire, l’industrie marocaine restera cantonnée à des sous-traitants sans véritable maîtrise de leurs marchés.

Par Fayçal Ismaili
Le 27/07/2016 à 01h00