Agadir: les opérateurs de la filière fruits et légumes face à la menace européenne

Fruits et légumes du Maroc.

Fruits et légumes du Maroc. . DR

Revue de presseKiosque360. Des concurrents agressifs dans l’UE prennent des parts de marché importantes sur les opérateurs marocains. De même, le manque de structuration du secteur pénalise le royaume.

Le 23/03/2021 à 21h27

Le secteur des fruits et légumes mène, depuis plusieurs mois, une campagne de sensibilisation auprès de ses producteurs pour faire face à la pandémie de Covid-19, rapporte L’Economiste dans sa livraison du jour. L’Association marocaine des producteurs exportateurs de fruits et légumes (Apefel) indique ainsi qu’elle a travaillé de concert avec les autorités locales afin d’éviter la catastrophe. «Le ministère a lancé un programme efficace au niveau de 7 régions au Maroc pour stopper les contaminations et éviter les arrêts de production qui auraient pu avoir des conséquences désastreuses sur les exportations», explique l’Apefel.

L’Economiste fait remarquer que plusieurs mesures strictes de prévention ont été mises en place dans les fermes, en collaboration avec la province Chtouka Ait-Baha, Inzegane Ait-Melloul, Taroudant et la Wilaya d’Agadir, la direction régionale d’Agriculture et l’Ormva pour réussir ce travail de coordination de grande envergure. Pour rappel, en 2020, l’Apefel a enregistré, en 2019, une production maraîchère de 7,67 millions de tonnes, dont 2,35 millions de tonnes de primeurs et 5,23 millions de tonnes de fruits et légumes de saison.

Le quotidien précise que, même si la crise sanitaire a pu être contenue au niveau du secteur agricole dans la région Souss Massa, où se situent les bureaux de l’Apefel, le secteur continue de pâtir de plusieurs obstacles qui freinent son développement. Le journal souligne que des opérateurs internationaux en Espagne, Belgique, Hollande et Benelux, produisent aussi dorénavant hors saison sur une période allant d’octobre à avril, alors que les pays européens lancent habituellement leurs productions entre avril et septembre.

Notons que ces concurrents agressifs prennent des parts de marché importantes pendant les saisons hivernales, grâce notamment à des coûts bas et des serres très sophistiquées. On apprend également que le secteur fait face à une fiscalité qui ne prend pas en compte toutes les spécificités du secteur agricole. De même, l’informel est très présent et ne permet pas aux producteurs de justifier toutes les dépenses. L’Economiste indique que l’association travaille en étroite collaboration avec «Morocco Foodex» pour la coordination des exportations, qui se fait grâce au respect des conditions imposées par l’Union Européenne. 

Par Ismail Benbaba
Le 23/03/2021 à 21h27

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Malheureusement le Maroc n'arrete pas d'utiliser des produits chimiques...et cela cause des vrais problemes pour les importateurs en Europe!!!aussi la manque du concurrence et l'administration douaniere sont encore lourde.....pour concurrer avec l'espagne,Grece etc il faut un autre strategie.

Il faut que le Maroc prenne sans tarder le virage stratégique de l'agriculture Bio et la perma culture. En effet,ce marché connait une croissance à 2 chiffres. Il offre d’excellentes vitamines et nutriments benefique pour la santé. Ce qui n'est pas un luxe au Maroc vu la deficience en soins dans notre pays. L'agriculture bio est econome en eau. Cela nous evitera d'importer des pesticides aussi coûteux que dangereux. Investir d'abord dans l'agriculture vivrière interne en place d'exporter des légumes ultra consommateur d'eau. Le Maroc fait face à la désertification et au réchauffement climatique. Cultiver des pastèques à... Zagora est une absurdité dangereuse. Aussi, l'agriculture intensive dans le Souss est un desastre pour la nappe phréatique. Ne copions pas les erreurs espagnoles.

Complètement d'accord

Malheureusement étant donné que la plupart des agriculteurs marocains sont analphabètes , ils ignorent le danger des produits chimiques utilisé dans les fruits et légumes surtout pour le Marché intérieur du Maroc. C'est un poison cancérigène d'où l'augmentation anormalement élevé des cancer dans le ROYAUME DU MAROC .

Allons gaulois, désormais la majorité des agriculteurs peuvent remplir par eux mêmes leur document administratifs et quand ils doivent compter l'argent crois moi ils ne font pas d'erreurs. Le problème étant qu'il faut les sensibiliser sur les pesticides et plus les informer sur la biologie.

Le Maroc doit miser sur la qualité et aussi sur des labels qui garantissent aux consommateurs une certaine sécurité alimentaire. Les européens sont prêts à payer plus chers des produits de qualité soit bio soit un label de qualité. Par ailleurs il faut combattre l'informel quel que soit le secteur. C'est un vrai cancer de l'économie. En dehors de ça il pose un problème partout sur les relations sociales, la circulation piétonne ou autre etc. Par ailleurs dans certains quartiers il y a creation de mafias de jeunes qui "raquettent" les vendeurs des souks. Enfin l'informel est une menace pour la santé publique. Il est donc urgent de légiférer.

'' Notons que ces concurrents agressifs prennent des parts de marché importantes pendant les saisons hivernales, grâce notamment à des coûts bas et des serres très sophistiquées. ''. De ceci, il ressort que les deux facteurs essentiels de cette concurrence sont '' les coûts bas '' et '' les serres sophistiquées''. C'est donc visible à l'oeil nu que les agriculteurs européens ont pris une bonne avance technologique dans le domaine en mecanisant leur agriculture pour une meilleurs productivité et une meilleure qualité. Normal donc; nos agriculteurs n'investissent pas davantage dans la mécanisation de leur agriculture et réinvestissent leurs gains dans l'immobilier . Tout le monde au Maroc veut faire de '' l'immobilier '' !

La meilleure strategie est de vacciner ces heroines et ses heros que sont les ouvriers/etes agricoles.Donc ,et le ministere de l'agricultute et celui de la sante doivent recenser et vacciner ces personnes clefs. Car notre economie nationale et des milliers de familles en defendent.

La transformation , l industrie de la transformation et les produits pourront etre conserves plus longtemps et exporte plus loin . L Europe payera plus quand elle aura besoin de legumes frais .

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