En vertu de l’accord amendé, Spirit acquiert les activités d’aérostructures et de services après-vente de Bombardier à Belfast (Royaume-Uni) et à Casablanca (Maroc), ainsi que des installations de maintenance et de remise à neuf de Dallas (Etats-Unis), pour une contrepartie en espèces de 275 millions de dollars.
Le deal prévoit également la reprise par Spirit de passifs, d’une valeur de 824 millions de dollars, ainsi que certains ajustements aux accords commerciaux entre les parties en faveur de Bombardier.
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La vente de ces installations à Belfast et au Maroc constitue un élément-clé du passage de Bombardier, lourdement endetté, d'un fabricant d'avions et de trains commerciaux à un fabricant de jets privés.
Pour le Maroc, l’enjeu de cette transaction est également de taille, puisqu’elle doit permettre la continuité de l’activité du site industriel de Casablanca, qui emploie 400 personnes.
A l’annonce de l’accord entre les deux avionneurs, le repreneur américain s’était engagé à honorer tous les engagements de Bombardier au Maroc, dont les projets d’extensions de l’usine.