Mon père prit son sabre, le sortit de son étui puis commença de le nettoyer et de bien l’aiguiser. À ce moment Il me regarda et me demanda d’apporter son précieux kandjar (خنجر). Il me fit signe de m'approcher et me dit : ceci et pour toi. Maintenant tu es l’homme de cette maison. Je compte sur toi pour protéger mon absence et veiller sur ta mère. Un peu plus tard, j’ai retrouvé ma mère. Elle était préoccupée mais surtout occupée, avec toute son âme, à préparer les vêtements que mon père, cet homme dur mais ô combien aimé, devait porter ainsi que tout ce dont il aurait besoin pour son long périple. A l’extérieur on entendit les sabots des chevaux et des mulets qui ne s’arrêtaient pas. Les roues des charrettes qui grinçaient. Une vraie cohue.
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