Footix marocain

Quelque que soit l’enjeu, et quelles que soient les provocations des joueurs d’en face, ce qu’on a vu à Rabat, lors du choc FAR–Ahly, est à condamner et à bannir.

Sauf improbable volte-face de dernière minute, aucun joueur marocain engagé dans les compétitions continentales de clubs ne participera à la prochaine CAN. À une exception près: Munir, gardien numéro deux de la sélection. Est-ce normal?

En dehors de la victoire, le test du Mozambique n’a strictement servi à rien, dans le sens qu’il n’a apporté aucune réponse par rapport à des questions en suspens… Espérons que le match face à l’Ouganda, mardi, soit plus concluant.

Blessure à la cheville pour Hakimi et pubalgie pour Aguerd. Faut-il avoir peur pour les Lions de l’Atlas, à quelques semaines du début de la CAN?

Ceux qui le suivent de près savent que jouer au Maroc représente beaucoup pour ce garçon. Il renoue avec ses origines et, on l’espère aussi, avec son football, sa joie de jouer.

La meilleure équipe marocaine du moment doit encore grandir, et d’abord dans le jeu, pour figurer parmi les favoris de la C1 africaine.

Les U20 marocains viennent de monter sur le toit du monde, en remportant le Mondial du Chili. Une performance extraordinaire. Et c’est mille fois mérité.

Le fils de l’ancien tennisman est peut-être ce chainon qui a tant fait défaut à l’entrejeu des Lions de l’Atlas. Son arrivée à quelques semaines de la CAN est une excellente nouvelle.

Pourquoi Luis Enrique a le courage de faire jouer des U20, alors qu’il subit une très grande pression de résultats, et pas la majorité des coachs «botolistes»? C’est quoi le problème, à la fin?