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Le projet d’usine de câbles sous-marins de Hunterston, en Écosse, porté par XLCC, filiale de Xlinks, est officiellement suspendu. Initialement prévue pour alimenter l’interconnexion électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni, l’usine fait face à un nouveau revers après le rejet du projet par les autorités britanniques. La startup londonienne a entre-temps réorienté son plan et s’est tournée vers un nouveau tracé reliant le Maroc à l’Allemagne.

Présenté comme une alternative crédible au projet de liaison électrique Maroc–Royaume-Uni, rejeté par le gouvernement britannique, le nouveau projet «Sila Atlantic» ambitionne d’acheminer de l’électricité verte produite au Maroc vers l’Allemagne via un câble sous-marin. Selon la chaîne d’information allemande N-TV, ce projet pourrait profondément transformer le marché électrique outre-Rhin.

Quelques mois après le refus de Londres concernant son projet de liaison électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni, la société Xlinks revient sur le devant de la scène avec une nouvelle initiative: un câble électrique sous-marin reliant cette fois-ci le Maroc à l’Allemagne, pour un investissement pouvant atteindre 40 milliards d’euros.

Londres tourne le dos au projet Xlinks, censé acheminer de l’électricité verte du Maroc vers le Royaume-Uni. Malgré son envergure et son potentiel environnemental, ce mégaprojet est jugé incompatible avec la nouvelle priorité britannique de souveraineté énergétique locale. Cet article est une revue de presse tirée de Challenge.

Citant des sources ministérielles à Londres, Sky News affirme que le gouvernement britannique s’apprête à annoncer son rejet du projet Xlinks, préférant plutôt se concentrer sur l’énergie «locale». L’entreprise devrait désormais explorer d’autres opportunités commerciales.

Nouveau rebondissement dans le mégaprojet de liaison électrique reliant le Maroc au Royaume-Uni, porté par la firme britannique Xlinks. Dans une lettre adressée au gouvernement britannique, Xlinks a demandé une mise en pause de l’examen du projet, dans l’attente de l’obtention du contrat encadrant le prix de revente de l’électricité qui sera produite dans la région de Guelmim-Oued Noun, au sud du Maroc.

Alors que Xlinks peine à voir se concrétiser son projet de câble reliant Guelmim à Devon, dans le sud-ouest de l’Angleterre, le groupe minier australien Fortescue annonce à son tour envisager un projet gigantesque de liaison électrique entre l’Europe et l’Afrique du Nord. À ces annonces tonitruantes liées à un domaine hautement stratégique, le mutisme des opérateurs marocains interpelle.

Dans une interview accordée au quotidien britannique «The Telegraph», Dave Lewis, président de Xlinks, a exprimé son irritation face aux délais du gouvernement britannique concernant l’approbation de son projet énergétique Maroc-Royaume-Uni. Il a même évoqué la possibilité de délocaliser le projet en Allemagne ou dans un autre pays.