Kamel Daoud est, en ce sens, le deuxième otage algérien. Pire, le 12 juillet, sa mère décède en Algérie et le pouvoir militaire l’empêche de venir l’enterrer à cause du mandat d’arrêt émis contre lui. Qui aurait pensé à cette absence totale d’humanité de la part d’un régime qui se flatte d’incarner, face à la «France coloniale», les vraies valeurs, notamment religieuses?