Tous les articles correspondant à #Protectorat

Territoires tunisiens spoliés par l’Algérie: genèse des revendications contemporaines
Sous le sable du Grand Erg oriental se joue l’un des contentieux les plus méconnus du Maghreb: celui des 20.000 km² de territoire tunisien récupérés par l’Algérie en 1962, une superficie aussi grande que la Slovénie ou le Salvador. Derrière ce tracé imposé se cachent les gisements d’El Borma, d’Ouargla et de Berkine, piliers de la puissance pétrolière algérienne aujourd’hui. Une injustice historique que Bourguiba tenta en vain de réparer après l’indépendance.
Sultans réformateurs et gardiens de l’immobilité
La tension entre réforme et immobilité traverse l’histoire marocaine. À chaque époque, les élans de changement s’y brisent sur les forces d’inertie.
Le journal Le Monde et le Sahara marocain
Depuis plus de soixante ans, Le Monde aborde la question du Sahara marocain avec une constance remarquable: au nom du droit international et de la science politique, le quotidien occulte les archives militaires et diplomatiques qui confirment l’intégrité territoriale du Maroc. Trois figures – l’historien Roger Le Tourneau, le général Georges Catroux et le juriste Henri Marchat – ont bâti sa rhétorique coloniale, relayée également par son pendant, Le Monde diplomatique.
Relire «La tragédie algérienne» de Raymond Aron
Relire l’ouvrage de Raymond Aron soixante-dix ans après sa parution ne peut qu’amener à une réflexion profonde sur l’Algérie, sur son passé, l’histoire de la relation avec la France, comme sur l’Algérie actuelle. «La Tragédie algérienne» est un petit livre prémonitoire qui décrit, soixante-dix ans avant nous, les difficultés et les ambiguïtés de l’Algérie indépendante.
Le «Dahir berbère» ou la tentative de briser l’unité nationale marocaine
Quoiqu’il en soit de ses buts réels ou cachés, ce texte fut considéré par la population comme une volonté de dissolution de la Nation car, avec le Dahir berbère, deux systèmes juridiques différents allaient être appliqués aux Marocains, ceux d’origine «arabe» étant soumis au droit islamique, tandis que les Berbères seraient régis selon leurs coutumes traditionnelles.
Les écrits d’un visionnaire français, entre 1917 et 1933, pour ne pas obstruer la continuité historique entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne
À travers trois rapports rédigés entre 1917 et 1933, André Bonamy, administrateur colonial français mort durant la Seconde Guerre mondiale, défend avec conviction l’intégrité territoriale du Maroc, soulignant les liens historiques et géopolitiques profonds entre le Royaume chérifien et ses prolongements en Afrique de l’Ouest et centrale.
La naissance des frontières (1)
On voit que la frontière algérienne, en forme de «jupe évasée», repoussait à l’est la frontière avec le protectorat tunisien et à l’ouest avec le protectorat marocain, car la France pensait à l’époque que l’Algérie resterait «éternellement» française, en tout cas durablement faite de trois départements!
Les résistances marocaines
Ce fut dans la région du Moyen Atlas, de l’Atlas central et du Tadla que les résistances furent les plus vives avec l’entrée en guerre des Aït Ndhir, des Beni M’Tir et des Aït Youssi. À la limite des trois régions militaires de Meknès, Fès et Taza, les Français furent confrontés à de rudes adversaires.
Si Bekkaï, le Maroc et la France
À la redécouverte d’un héros discret et patriote sans parti, qui fut le président du premier gouvernement du Maroc indépendant.
Comment le Maroc oriental a été offert à l’Algérie (2)
Le 5 août 1890, aux termes d’une convention secrète, la France et la Grande-Bretagne se mirent d’accord pour délimiter leurs sphères d’influence en Afrique. Londres laissa alors toute liberté à la France pour occuper les régions marocaines du Touat, du Gourara, du Tidikelt et d’Igli, ainsi que toute la vallée de la Saoura.