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Huit candidats, dont Brice Clotaire Oligui Nguema et Alain-Claude Bilie-By-Nze, briguent la présidence gabonaise le 12 avril. Priorités: lutte contre le chômage et la corruption et réduction de la dépendance pétrolière. C’est la première fois depuis 1967 qu’une élection présidentielle va se tenir sans la famille Bongo.

Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais a célébré ses quarante années d’existence. Les festivités ont eu lieu dans tous les coins du pays, notamment dans la section du Nyong et Mfoumou-Est, l’un des bastions imprenables de la formation politique du président de la République.

Le parti de Paul Biya, 42 ans au pouvoir, gouverne le pays depuis 1960, «reflétant le système de parti dominant en place malgré l’introduction d’élections multipartites en 1992.» Mais à voir la léthargie dans laquelle baignent les partis politiques d’opposition, ce monopole a encore de beaux jours devant lui. Seul visible sur le terrain, le parti au pouvoir balise le chemin de son candidat naturel, Paul Biya, 92 ans.

Alors que la Guinée reste dans l’incertitude quant à une éventuelle candidature du président Mamadi Doumbouya, arrivé au pouvoir à la faveur d’un putsch en 2021, à la prochaine élection présidentielle, les mouvements de soutien en sa faveur ne cessent de se multiplier.

À l’image de la plupart des États d’Afrique subsaharienne, le Gabon est un pays multilingue où sont pratiquées une cinquantaine de langues locales. Les candidats à la présidentielle d’avril prochain devront en maîtriser au moins une, aptitude qui devra être prouvée par une commission d’experts du ministère de la Culture. Une exigence qui ne fait pas l’unanimité.

C’était le secret le moins bien gardé par les partisans du comité de transition au pouvoir au Gabon depuis le 30 août 2023, journée qui a marqué la fin du règne des Bango. À quelques semaines de la fin de la période d’exception, le général de brigade Brice Oligui Nguema aux commandes de l’État, brigue son premier mandat électif en tant que civil. La présidentielle est prévue le 12 avril prochain.

Le classement «Democracy Index 2024» réalisé par the Economist Intelligence Unit (EIU) a porté sur les régime politique de 167 pays et territoires. Dans ce classement 2024, un seul pays africain figure dans la catégorie «Démocratie parfaite». Le gros des pays africains figure dans la catégorie «Régime autoritaire».

L’élection présidentielle aura lieu en octobre prochain et l’on se demande encore si l’actuel président, Paul Biya 92 ans dont 42 au pouvoir, se portera candidat ou pas. Si par le passé les jeunes n’accordaient pas grand intérêt aux affaires politiques, cette éventualité leur a transmis la fièvre électorale qui monte. Visiblement, ces jeunes veulent le changement.

Déclaré deuxième à la présidentielle de 2018, Maurice Kamto leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun tient mordicus à sa candidature à la prochaine élection présidentielle, sauf que le code électoral l’en empêche.